Dans le but de recueillir les préoccupations et les difficultés rencontrées par les acteurs dans l’obtention des documents susvisés et lever les différents goulots d’étranglement, il se tient une session de la Commission nationale de lutte contre la fraude. Une rencontre qui a pour objectif d’outiller les participants sur les documents commerciaux exigibles à l’importation et à l’exportation.
Pour le coordonnateur national de lutte contre la fraude, Ives Kafando, aujourd’hui, il est établi que la lutte contre la fraude contribue efficacement non seulement, à l’assainissement du climat économique global mais aussi et surtout, à asphyxier les groupes terroristes dans leur élan d’enrichissement illicite.
Pour lui, les enquêtes et certains procès sur de nombreux cas de fraudes nous révèlent des connexions ahurissantes qui démontrent du caractère nocif de « la fraude dans un pays en lutte contre des hordes barbares et lâches pour le retour de la paix dans nos différentes localités ».
En ce qui concerne l'action de l'autorité centrale, Ives Kafando précise que sur le terrain de la lutte contre la fraude, l’État burkinabè entend optimiser les chances « d’un Burkina débarrassé de ses tares congénitales à sa stagnation au plan du développement ».
À cette rencontre de partage d'informations et d'explication de certains faits et phénomènes de terrain ayant trait à la lutte contre la fraude, le coordonnateur de la commission précise que sa structure n’a pas pour seule prérogative la répression de la fraude et de ses auteurs et complices.
En effet, elle fait également la vulgarisation et la diffusion des textes réglementaires régissant le flux des marchandises à l’importation tout comme à l'exportation. On note aussi que la commission dans ses actions, s’inscrit dans une dynamique de prévention en accompagnant les acteurs du monde économique et en promouvant l’adoption des bonnes pratiques.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net