Meeting à la Place de la Nation, ils sont sortis nombreux ce mercredi matin répondre à l’appel de la fédération des Kogl-weogo du Burkina Faso. Un seul mot d’ordre les regroupait tous, c’est réaffirmer leur soutien au Capitaine Ibrahim Traoré et le gouvernement de la transition, dans cette lutte contre l’hydre terroriste au pays des hommes intègres. Pour la circonstance, un fait ne pouvait passer inapperçu.
En effet, il y avait ensemble dans le même espace et pour la même cause, Kogl-weogo et Dozo, ces deux groupes qui, dans un passé récent avaient maille à partir quant à leur opérationnalité sur le terrain. Mais « pour la défense de la patrie, ce rassemblement sonne comme un message à l’unissons des fils et filles du pays contre le mal commun du pays qui est le terrorisme », a déclaré le chargé à la communication des Kogl-weogo Adama Koinda.
Lors de ce meeting, les groupes d’autodéfenses ont saisi l’occasion pour égrainer un chapelet de difficultés qui selon eux, en plus du terrorisme, sont le quotidien des populations des grandes villes.
De ce fait, le grand banditisme a été évoqué comme étant une véritable gangrène à l’épanouissement des populations des villes et pour y faire face, ils ont besoin d’être équipés en matériel conséquent, un appel a été lancé aux autorités dans ce sens.
La Fédération des Kogl-weogo est convaincue que si des efforts sont consentis de part et d’autres, le terrorisme n’a pas d’avenir au Burkina et même pas dans le grand sahel. « Nous sommes prêts à aller au front s’il le faut », soutient le Kogl-weogo Adama Koinda.
Les hommes à la Place de la Nation ont dit être disposés à apporter leur savoir-faire en matière de sécurité, pour aider à ramener la paix dans le pays, à commencer par soulager les déplacés internes.
« Nous soutenons les forces de défense et de sécurité et nous souhaitons que les déplacés internes puissent retourner dans leur localité pour vivre dignement », affirme un membre de la confrérie dozo.
Lionel KABORE
Infobf.net