Fécondité : Résultats d'une étude sur les facteurs explicatifs de la stagnation de la fécondité à Ouagadougou Spécial

samedi, 27 mai 2023 12:19 Écrit par  Salamata NIKIEMA Infobf.net Publié dans Actu femme

Un atelier de partage avec des journalistes, des résultats de la recherche sur les facteurs explicatifs de la stagnation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou a été organisé au profit de l’association des journalistes et communicateurs en population et développement. C'était le 25 mai 2023 au sein de l'universitéOuagaI Pr Joseph Ki Zerbo. L’objectif de l’étude était de comprendre les éléments expliquant la stagnation de la fécondité dans la capitale burkinabè, depuis une vingtaine d’année.

C'est une formation qui va permettre aux journalistes de disposer d’informations vérifiées et solides, leur permettre de mieux informer le public mais aussi les parties prenantes et les communautés sur les questions liées à la fécondité dans la planification urbaine sur une étude qui a été menée entre septembre et novembre 2021. Elle se tient ce jeudi 25 mai 2023 et a été organisée au profit du réseau des journalistes et communicateurs en population et développement. On note alors que selon les résultats de cette étude, plus de 70% des femmes de 4 quartiers de la ville de Ouagadougou, avec des enfants des mêmes sexes, veulent des enfants en plus contre 40% des femmes qui ont des enfants des deux sexes. Il en ressort aussi que 3 femmes sur 5 soit 64,8% de la population de la ville, préfèrent avoir des enfants des deux sexes et de cet échantillon, 33,9% veulent des garçons que de filles. La proportion de femmes qui désirent avoir uniquement des garçons ou uniquement de filles, qui sont indifférentes aux sexes de leurs enfants est de 20%. L’étude a été menée entre septembre et novembre 2021, sur 2824 femmes habitant Ouagadougou. De ce groupe de femmes, 1 339 vivent en zone lotie et 1 8485 en zone non lotie. Pour le coordonnateur de l’étude Dr. Moussa Bougouma, la recherche effrénée de la mixité de sexes au sein de la progéniture est un facteur du maintien du niveau élevé de la fécondité au Burkina Faso. Il ajoute aussi que le garçon est vu comme un besoin d’héritier, représentant du père de famille, un futur financier et la fille quant-à elle, pour aider la mère dans ses tâches domestiques, soutien financer de la famille et peut même s’occuper des personnes âgées. Selon le conférencier, il faut sensibiliser les parents en vue de réduire la demande d’enfant est du même coup, réduire les inégalités de genre d’enfants. Le coordonnateur du réseau des journalistes et communicateurs en développement en population, Boureima Sanga, a reçu des mains des initiateurs de l’atelier, les résultats de la recherche sur l’étude sur les facteurs explicatifs de la stagnation de la fécondité dans la ville de Ouagadougou. Salamata NIKIEMA Infobf.net

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