Mes Chers Compatriotes

L’attaque terroriste et les violences meurtrières qui s’en sont suivies occasionnant la perte de nombreux de nos compatriotes à Yirgou et dans des villages voisins situés dans les communes de Arbinda et de Barsalgo, ont été vécues avec tristesse et consternation par la Nation entière.

Je condamne avec la dernière énergie ces tueries qui surviennent dans un contexte sécuritaire marqué par les attaques récurrentes de forces obscurantistes qui endeuillent nos paisibles populations et nos vaillantes Forces de Défense et de Sécurité (FDS).

Ce qui vient de se produire est grave et inacceptable. Rien, absolument rien ne devrait justifier que des compatriotes qui ont toujours vécu en parfaite harmonie, en arrivent à s’affronter au point de provoquer autant de violences meurtrières et de désolation. C’est une situation indigne de nos ancêtres, de notre peuple et de l’héritageque nous voulons laisser à nos enfants.

Il y a quelques jours, dans mon message de fin d’année, j’appelais à la solidarité autour de nos Forces de Défense et de Sécurité pour bouter hors de notre territoire les forces du mal qui ont décidé de s’en prendre aux fondements de notre vivre-ensemble. Notre histoire nous enseigne que de tous les temps, notre peuple s’est toujours illustré par sa capacité à surmonter ses contradictions.

J’ai voulu en me rendant à Yirgou ce matin, rendre hommage aux morts et traduire le soutien de la Nation entière à toutes les familles et aux populations meurtries par ces actes infâmes. Aucune colère, aucune frustration, aucune raison ne doit justifier la barbarie que nous avons connue.

Les enquêtes en cours doivent nous permettre de situer toutes les responsabilités et d’en tirer les conséquences au plan judiciaire. J’en appelle donc au raffermissement de nos liens séculaires de solidarité et d’unité dans la diversité.

J’invite les responsables administratifs, politiques, religieux et coutumiers des localités concernées en particulier et ceux du Burkina Faso en général à poursuivre leurs efforts en vue de consolider le vivre-ensemble et d’exorciser notre pays de l’esprit de division. Contre les discours de division, faisons le choix de la tolérance et de la consolidation de notre fraternité pour poursuivre la construction d’une démocratie apaisée.

C’est fort de cette certitude que j’ai l’intime conviction qu’en renouant avec les valeurs qui cimentent notre communauté de destin, ensemble, nous pourrons faire preuve de dépassement pour engager notre pays dans l’unité de ses filles et fils pour combattre efficacement le terrorisme.

 

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

 

Lors de son déplacement à Yirgou, dans la commune de Barsalgho, le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a lancé un appel à la paix et à l’unité des Burkinabè dans la lutte contre le terrorisme, après avoir visité un campement détruit. Pour le chef de l’Etat, la rencontre qu’il a eue avec la population vise surtout « Ã  leur dire que rien, absolument rien ne peut justifier cette violence meurtrière Â».

Dans la commune rurale de Karangasso-Vigué, la Brigade de Gendarmerie de Dan a été attaquée dans la nuit du vendredi 05 au samedi 06 décembre 2018.

Les premiers tirs ont été entendus aux environs de 20h pour se poursuivre jusque tard dans la nuit, selon une source locale.

Aucune perte en vie humaine selon la source, la riposte des Gendarmes aurait fait replier les assaillants.

Le village de Dan est situé à une cinquantaine de km de Bobo-Dioulasso, dans la région des Hauts-Bassins, l’une des 7 régions concernées par l’Etat d’urgence décrété par le Président du Faso le 31 décembre dernier.

 

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Le 31 décembre dernier, le Président du Faso par le trichement du Conseil des ministres tenu le même jour, prenait la décision d'instaurer l'Etat d'urgence dans sept (7) des 13 règions du Burkina Faso. Depuis lors, les commentaires vont bon train dans la cité et dans cette tribune, le Gouverneur de la region de l'Est dit vouloir contribuer à "éclairer la lanterne" de ses concitoyens.

 Le Syndicat national des enseignants chercheurs (SYNADEC) a tenu son 3ème congrès ordinaire ce vendredi 28 décembre 2018, à Ouagadougou. Une instance statutaire qui a été une occasion au cours de laquelle les Statuts et autres textes de la structure syndicale ont été relus. Les congressistes ont également procédé à la mise en place du bureau de 11 membres, piloté par le secrétaire générale Guel Boubié pour un mandat de 3 ans. La rencontre a vu la participation de plusieurs syndicats du Burkina Faso et de trois syndicats frères du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Niger.

Les Gendarmes tombés les armes à la main lors des attaques de Toéni dans la province du Sourou, ont rejoint leurs dernières demeures ce 30 décembres 2018 à Dédougou.

Ceci est un communiqué de la Direction de la communication de la Présidence du Faso, qui fait état du report à une date ultérieure de la cérémonie de présentation de voeux des Corps constitués ce 28 décembre 2018 à la Présidence du Faso. Le report est suite aux attaques terroristes à Toéni ayant fait 10 morts du côté des Forces de défense et de sécurité.

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou ce mercredi 26 décembre 2018, en séance ordinaire, sous la présidence de Son Excellence, le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour.

Selon le porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, le conseil a adopté un projet de loi portant mise en œuvre du traité sur le commerce des armes qui date de 2013 et est entrée en vigueur le 24 décembre 2014. Il engage les Etats signataires à instituer des normes communes les plus strictes afin de règlementer ou d’améliorer la règlementation du commerce international des armes classiques, de prévenir et d’éliminer le commerce illicite des armes classiques et d’empêcher le détournement de ces armes.

Ce projet de loi sera présenté à l’Assemblée nationale pour qu’il soit a adopté.

- Au titre du ministère de la justice,

le conseil a adopté un décret portant remise de peine de détenus condamnés, à l’occasion du 1er janvier 2019. La constitution en son article 54, accorde au chef de l’état, le droit de gracier chaque année. Les graciés sont choisis parmi ceux ayant purgés la moitié de leur peine en fonction de critères comme : la précarité de leur santé, les mineurs pénales, l’âge avancé et l’intérêt porté aux travaux dans les unités de production. Pour cette année, 219 détenus auront une remise du reliquat de leur peine et 683 pour une remise partielle de peine allant de 3 à 8 mois.

- Au titre du ministère des finances,

le conseil a adopté une ordonnance de l’accord de don numéro D411-BF conclu le 3 décembre 2018 entre le Burkina Faso et l’association internationale de développement pour la mise en œuvre de programmes d’urgence. Il s’agit d’améliorer la sécurité alimentaire et l’offre de service de base en matière de santé et d’éducation dans quatre régions : le Nord, le Sahel, l’Est et le Centre. Le montant de ce don est d’environ 57 milliards FCFA.

- Au titre du ministère de la santé,

le conseil a adopté un décret portant gratuité de la planification familiale. La planification familiale, selon le ministre en charge de la communication, est une stratégie majeure devant permettre d’améliorer la qualité de vie des populations à travers la réduction de la mortalité infantile et maternelle et l’amélioration des conditions économiques de la famille. "Par planification sociale, le gouvernement entend, la gratuité des actes pour l’offre de planification de longue durée, la gratuité des produits contraceptifs, l’accès gratuit à la consultation et le counseling qui est offert.

Nullement, nous entendons l’avortement dans la planification familiale car l’avortement est puni par la législation Burkinabè" a précisé le porte-parole du gouvernement. Le montant de la gratuité d’accès à la planification familiale pour 2019 est de 6 milliards 271 millions 328 mille FCFA. Elle sera effective dès le 1er juin 2019.

 

DCPM/Ministère de la communication et des relations avec le Parlement

 

L’ancien commandant de la deuxième et des centres de formation des armées, Laurent Alain Bonkian est décédé dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 décembre 2018.

Conseiller du chef d’Etat-major général des armées, le Général Oumarou Sadou, le Colonel-Major Bonkian a tiré sa révérence au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo à Ouagadougou, où il était hospitalisé pour maladie.

Le Colonel-Major Alain Bonkian était le dernier inculpé dans l’affaire Thomas Sankara. L’homme était poursuivi pour son implication présumé dans l’assassinat du Capitaine Thomas Sankara, suite aux documents d’archives transmis à la justice burkinabè le 09 novembre dernier par Paris.

 

Infobf.net  

 

Par cette lettre ouverte adressée au Premier ministre Paul Kaba Thiéba, la Coordination Nationale des Syndicats de l’Education (CNSE) dit « réagir sur les proposition du gouvernement en date du 30 novembre 2018 et le bilan d’application du protocole d’accord ».