Plusieurs ministres dont ceux de la défense, de la sécurité, de l’éducation nationale et des finances réunis autour du premier ministre Paul Kaba Thiéba, ont tenu un conseil de cabinet sur le rapport de mission dans le sahel et le nord du Burkina Faso mais aussi sur la sécurité des institutions.
Dans ces différentes régions du pays, les enseignants et les élèves ont été contraints par les terroristes à abandonner les salles de classes, cette préoccupions était sur la table du chef de gouvernement. Après une heure d’échanges sur les différentes dispositions prises pour le retour de ces derniers dans les classes, des pistes de solutions sont trouvées, précise le ministre en charge de l’éducation Stanislas Ouaro.
Pr Stanislas Ouaro, ministre en charge de l'éducation nationale
La question des élèves en classe d’examen a été également abordée et pour le ministre Ouaro des instructions ont été donné afin qu’ils retrouvent au plus vite le chemin de l’école et pouvoir passer les examens de fin d’années dans les mêmes conditions que les autres.
Ainsi les écoles seront ouverts à nouveau dans le sahel et le nord, foi du ministre sans expliquer d’avantage les mesures sécuritaires prise au regard de la sensibilité du sujet. Une tâche de sécurisation de la zone dévolue aux ministres de la défense et de la sécurité qui ont eu des instructions au sortir de ce conseil de cabinet.
Une vue des ministres présent à ce conseil
Une prise en charge sociale du personnel enseignants et des élèves s’avèrenécessaire. Certains pourraient être victime de traumatisme. Sur ce sujet le ministre de l’éducation rassure qu’instruction aussi a été donnée au ministre en charge de l’action sociale pour une prise en charge sociale et psychologique des victimes avant de démentir l’information faisant état de démission d’enseignants. «Aucun enseignant n’a démissionné», précise le ministre Stanislas Ouaro qui ajoute néanmoins que «il ya des départs dus au fait des conditions de sécurité».
En rappel, ce sont 216 établissements scolaires qui sont fermés dont 60 dans la région du nord et le reste dans celle du sahel. Plus de 20 000 élèves et 895 enseignants selon le ministre Ouaro, sont menacés d’abandonner les cours.
Michaël TOUGRI
Infobf.net