Réouverture du procès sur le putsch de 2015 : Le M/PRSCA exige que «le droit soit dit» Spécial

jeudi, 15 mars 2018 21:16 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Société

Le Mouvement Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA) a tenu un point de presse ce mercredi 7 mars 2018 à Ouagadougou. Plusieurs points ont été abordés lors de cette rencontre, des sujets d’actualité nationale dont les plus importants sont les attaques terroristes du 02 mars 2018, le procès du putsch manqué de septembre 2015 et l’interpellation du colonel Denise Auguste Barry. 

Le 2 mars dernier, le Burkina Faso a été victime d’attaques terroristes simultanées à l’Etat-major général des Armées et à l’ambassade de la France. Le Mouvement plus rien ne sera comme dit en être choqué et condamne avec la dernière énergie cette «attaque barbare» qui selon lui, a pour but de démobiliser et de saper les institutions de la république.

Si le M/PRSCA dit prendre acte de la revendication de l’attaque par la coalition des groupes terroristes dirigée par Iyad Ag Ghaly, le mouvement y voit plutôt l’action de mains invisibles.

Le procès du putsch manqué du 16 septembre 2015 ouvert le 27 février 2018 et renvoyé au 21 mars prochain est commenté par Claude Ouédraogo et ses hommes. Pour le M/PRSCA, c’est indigne d’ovationner des présumés coupables au cours d’un procès comme ce qui a été donné de voir le 27 février dernier à Ouaga 2000. Selon le coordonnateur du mouvement Claude Ouédraogo, le tribunal militaire a pris en otage le procès du peuple insurgé.

mprsca-2-infobf.netLe coordonnateur du M/PRSCA Claude Ouédraogo, en compagnie de son porte-parole Massirou Guiro

Convaincu que les choses ont désormais changé au Burkina Faso, les membres du M/PRSCA exigent qu’effectivement, plus rien ne soit comme avant et que les paroles se traduisent dans les actes.

«Notre mouvement ne saurait cautionner le moindre délit de justice», prévient Claude Ouédraogo, qui invite les autorités judicaires militaires à prendre toutes les mesures pour la retransmission en direct du procès.

Pour l’arrestation de colonel Denise Auguste Barry, le M/PRSCA dit attendre la version finale du gouvernement. Le M/PRSCA veut avoir des informations concernant l’affaire et savoir «à qui profite l’arrestation de ce dernier», dit-il.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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