Le 2 mars dernier, le Burkina Faso a été victime d’attaques terroristes simultanées à l’Etat-major général des Armées et à l’ambassade de la France. Le Mouvement plus rien ne sera comme dit en être choqué et condamne avec la dernière énergie cette «attaque barbare» qui selon lui, a pour but de démobiliser et de saper les institutions de la république.
Si le M/PRSCA dit prendre acte de la revendication de l’attaque par la coalition des groupes terroristes dirigée par Iyad Ag Ghaly, le mouvement y voit plutôt l’action de mains invisibles.
Le procès du putsch manqué du 16 septembre 2015 ouvert le 27 février 2018 et renvoyé au 21 mars prochain est commenté par Claude Ouédraogo et ses hommes. Pour le M/PRSCA, c’est indigne d’ovationner des présumés coupables au cours d’un procès comme ce qui a été donné de voir le 27 février dernier à Ouaga 2000. Selon le coordonnateur du mouvement Claude Ouédraogo, le tribunal militaire a pris en otage le procès du peuple insurgé.
Le coordonnateur du M/PRSCA Claude Ouédraogo, en compagnie de son porte-parole Massirou Guiro
Convaincu que les choses ont désormais changé au Burkina Faso, les membres du M/PRSCA exigent qu’effectivement, plus rien ne soit comme avant et que les paroles se traduisent dans les actes.
«Notre mouvement ne saurait cautionner le moindre délit de justice», prévient Claude Ouédraogo, qui invite les autorités judicaires militaires à prendre toutes les mesures pour la retransmission en direct du procès.
Pour l’arrestation de colonel Denise Auguste Barry, le M/PRSCA dit attendre la version finale du gouvernement. Le M/PRSCA veut avoir des informations concernant l’affaire et savoir «à qui profite l’arrestation de ce dernier», dit-il.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net