C’est ce dimanche 28 janvier 2018 à minuit que «la fumée blanche» est finalement sortie des locaux du premier ministère, marquant la fin d’un périple, la crise de l’éducation au Burkina.
Le gouvernement et les leaders syndicaux de l’éducation ont parvenu à la signature d’un accord permettant la reprise des cours et donnant un bol d’air au système éducatif du pays.
«Nous sommes parvenus à un protocole d’accord qui permet de remettre l’école burkinabè sur les rails. Nous espérons que lundi, nos enfants pourront retrouver le chemin de l’école», a indiqué le premier ministre Paul Kaba Thiéba au sortir de la rencontre.
Les enseignants ont trouvé gain de cause s’est réjouit Wendyam Zongo, le secrétaire général de la coordination des syndicats de l’éducation, «les choses ont bougé», a-t-il dit, «les différents points ont connu une évolution», affirme-t-il, tout en précisant que les cours peuvent reprendre «sans ambigüité». Il a par ailleurs indique que tous les quatre points de leur revendication ne sont pas satisfaits à 100% mais que le consensus est trouvé et que «le temps perdu» sera rattrapé.
C’est un «ouf» de soulagement pour les enseignants, le gouvernement, les élèves, les parents d’élèves et l’ensemble du peuple burkinabè, qui, chacun à son niveau se demandait quel sera l’issue de cette crise qui a fait quatre mois déjà . A ce propos, le premier ministre n’a visiblement pas caché sa satisfaction, «le gouvernement est soulagé. Tout le peuple burkinabè est soulagé par l’accord conclu avec la coordination des syndicats de l’éducation», a-t-il laissé entendre.
En négociation depuis plusieurs jours, les deux camps (gouvernement-syndicats), qui avaient finalement été rejoint par les dignitaires religieux et coutumiers du pays, ont finalement trouvé les points de consensus portant sur cette plateforme revendicative du monde enseignant qui a tant fait jaser les burkinabè.
M. K.
Infobf.net