L’Union des Jeunes Entrepreneurs du Burkina se félicite de ce qu’elle qualifie «d’évolution nette de la situation économique du Burkina Faso». Elle prend a temoins, des passations de marchés pour la réalisation d’infrastructures routiers et de pistes rurales lors des différentes conseils de ministre et surtout, la mise en œuvre du programme d’autonomisation économique de jeunes et de femmes. Un programme qui selon les membres de cette structure, permettra de créer de 90 000 emplois qui contribueront à la réduction du chômage au Burkina Faso.
Mais pour ces jeunes entrepreneurs, leur souhait à travers cette initiative du gouvernement, est de voir la création d’entreprises viables et durables «car les conditions de remboursement des prêts contractés, ne permettent pas le paiement des impôts dans les délais», estime leur premier responsable, Honoré Yonli, le président. Comme solution, les conférenciers proposent un accompagnement de l’Etat à travers des mesures exceptionnelles sur le plan fiscal et social. L’UJEB a également au cours de ce point de presse donné son avis sur la tension entre le syndicat de la police UNAPOL et son ministre de tutelle Simon Compaoré.
Honoré Yonli, président de l'UJEB
Selon l’Union des Jeunes Entrepreneurs, ce syndicat a le droit de revendiquer, de rechercher de meilleurs conditions de vie et de travail mais «les grèves à répétition dans le secteur de la sécurité, créent l’insécurité et l’incertitude au sein de la population», assurent-ils.
Selon Honoré Yonli, la démission de Simon Compaoré n’est pas la solution aux revendications de l’UNAPOL. Et s’exprimant sur l’interpellation à Paris, il ya quelques jours, de François Compaoré frère cadet de l’ancien président du Faso Blaise Compaoré, Honoré Yonli et ses camarades souhaitent voir la justice française aller jusqu’au bout de son action et espère que «la lumière sera dite».
Michael TOUGRI
Infobf.net