Après le Mouvement pour l’engagement et le réveil citoyen (MERCI) dans la matinée du mercredi 1er novembre 2107, demandant la dissolution du syndicat le police, dans l’après midi de ce mercredi, c’est le Mouvement citoyen pour l’ancrage de la démocratique qui tire a boulée rouge sur ce même syndicat de policiers, exigeant au-delà de tout sa dissolution.
Selon le MOCAD, ce syndicat de flics burkinabè lors de son dernier mouvement d’humeur «est allé un peu trop loin en utilisant les moyens de l’État comme les pickups, les tenues et le matériel de sécurité a des fins personnelles». Mais surtout le désarmement de leurs camarades en poste dans les ambassades et autres points stratégiques est qualifié par le MOCAD, d’acte anti républicain. «Une grève sauvage» c’est ce terme que Rahouf Bayiré et ses camarades apprécient les actions menées par L’UNAPOL et vont plus loin en qualifiant ces actions de « terroristes », donc demander sa dissolution ne souffre d’aucun débat, expliquent les conférenciers.
Rahouf Bayiré, leader du MOCAD
A ce troisième anniversaire de l’insurrection populaire, l’avancement des dossiers judicaires inquiète cette organisation de la société civile qui invite la justice à faire diligence si elle veut se donner un certain renouveau. Pour le président du MOCAD, pas de réconciliation possible entre les burkinabè si toutes les responsabilités ne sont pas situées c’est-à -dire justice d’abord.
La vidéo à polémique rebaptisée « tranquillos » circulant sur les réseaux sociaux et dans laquelle le ministre de la sécurité Simon Compaoré est vu en kalachnikov, a également été commentée par les conférenciers. Cette OSC, remet en cause la sincérité de la vidéo et parle d’une manœuvre du chef de file de l’opposition Zépherin Diabré. A en croire, Rahouf Bayiré, le président de l’UPC doit répondre devant les juridictions compétentes pour des propos qu’il aurait tenu.
Le dernier sujet dans cette conférence de presse, était l’état de la gouvernance du président du Faso. Le MOCAD constant dans son analyse estime que la gouvernance au plan national évolue. «Nous notons avec satisfaction que les nouvelles autorités donnent un signal fort en matière d’amélioration de conditions de vie des populations», avance Rahouf Bayiré, qui conclu en saluant le programme d’autonomisation économique des jeunes et des femmes lancé par le gouvernement il ya quelques mois.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net