Lors de cette rencontre, Abraham Badolo, président de l’ADP s’est appesanti sur les actions qui pour eux, freinent le développement du Burkina Faso. Ces actions citées sont entre autre «la démission» du gouvernement de Paul Kaba Thiéba dans la prise en charge sécuritaire des populations résidentes de la patrie nord du Burkina Faso, la montée vertigineuse des attaques terroristes, l’échec du PNDES, la remise en cause progressive par le pouvoir en place des libertés démocratiques au Burkina Faso. Autant d’actions que l’ADP, met sous la coupole de «l’incapacité du gouvernement et du président du Faso, Roch Marc Christian Kabore, à trouver des réponses idoines pour le pays».
Face aux attaques terroristes de plus en plus récurrentes, pour Abraham Badolo, le président du Faso, en tant que chef suprême des armées doit y trouver une réponse idoine, «si on veut gouverner un pays on doit être prêt à assumer les conséquences», a-t-il laissé entendre avant de poursuivre que «si le ministre de la sécurité Simon Compaoré avait un peu d’intégrité, depuis longtemps, il aurait rendu le tablier parceque son mandat est catastrophique et nous assistons chaque jour à des morts d’hommes au nord. Pour nous il est admissible qu’à chaque fois, Simon Compaoré passe son temps à décorer les mort», a-t-il conclu.
A cette rencontre avec la presse, la libération provisoire de Général Djibril Bassolé a été évoquée. A ce sujet, les conférenciers ont fait savoir qu’ils approuvent cette libération avec la condition qu’il revienne plus tard rendre compte au peuple burkinabè, tout comme l’ancien président Blaise Compaoré.
A en croire Abraham Badolo, ceux qui sont contre la liberté provisoire accordée au général Djibril Bassolé, sont des partisans du pouvoir actuel «ils se disent que s’il est en liberté, il va manouvre et comme 2020 s’approche il peut prétendre aux élections», a indiqué Abraham Badolo.
Pour eux, ceux qui ont manifesté devant l’Etat-major des armées la nuit de l’annonce de la libération de Bassolé doivent être attendu par la sureté. Selon le président de l’ADP, ces derniers ont manifesté sans aucune autorisation. «Si la sureté n’interpelle pas les manifestants, nous allons, nous aussi, organiser des manifestations dans ce pays sans autorisation», a prévenu Abraham Badolo.
Si rien n’est fait pour trouver une solution aux coupures intempestives du courant, prévient l’ADP, elle compte dans les semaines à venir, organiser un sit-in devant la SANABEL pour dénoncer cette situation.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
