Planification familiale au Burkina Faso: La gratuité visée à l’horizon 2018 Spécial

mercredi, 20 septembre 2017 18:54 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Société

L’Organisation mondiale de la santé a ciblée le Burkina Faso pour son projet sur la santé de la reproduction, qui fait partir des projets structurants pour l’action publique en faveur de la santé. Pour ce faire, ce mardi 20 septembre 2017, le ministre de la santé Nicolas Méda a reçu la visite du directeur de l’Organisation Ouest africaine de la santé (OOAS), docteur Xavier Grespin et sa délégation, à Ouagadougou.

Débuté en avril 2017, le programme régional démographique santé sexuelle et de la reproduction, est un projet d’une durée de 4 ans et financier à hauteur de 10 millions d’euros par l’Agence Française de développement. Ce projet a pour objectif, d’accompagner les Etats de l’Afrique de l’Ouest et notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso, dans la transition démographique.

Pour le ministre de la santé, ce projet vient soutenir avec des ressources et un appui technique, des générations de connaissances nouvelles et des innovations pour accélérer la transition démographique. A en croire le ministre de la Santé, il est envisagé d’ici la fin de l’année 2018, de déclarer la planification familiale gratuite pour accélérer cette transition démographique. «Nous avons facturé cette annonce à environ 8 milliards de F CFA par an et ce projet vient compléter un tant soit peu le gap qui a été dégagé de 6 milliards», précise le ministre de la Santé, Nicolas Méda.

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Le directeur de l’Organisation Ouest africaine de la santé, docteur Xavier Grespin, a indiqué qu’il s’agit d’un projet pour l’amélioration la santé de la mère, de l’enfant, des jeunes et des adolescents. Pour lui, cette initiative va permettre de travailler avec le ministère de la santé et d’autres acteurs de la société civile ainsi que d’autres partenaires intervenant dans le domaine du droit à la santé.

Ce projet concerne toute l’Afrique de l’Ouest mais selon les précisions données, ce sont principalement le Mali, le Niger et le Burkina Faso, ces trois pays francophones de cette zone Ouest-africaine qui sont directement concernés. Pour le directeur de l’OOAS, c’est suite à des analyses, «Que nous avons remarqué qu’il y a des gap au niveau de la santé de la reproduction. Raison pour laquelle nous avons choisi ces trois pays pour les accompagner et les financiers».

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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