Deux ans après le coup d’Etat le coup manqué au Burkina Faso, le collectif des associations des commerçants et ouvriers du Kadiogo dénonce la gestion du dossier. Pour les membres dudit collectif, la justice militaire et le pouvoir en place utilisent ce procès comme arme la déstabilisation de l’ancien régime pour écarter ses adversaires politique comme Djibril Bassolé. Pour pare à tout cela, le collectif demande à ce qui le jugement du putsch soit une réalité pour que des personnes utiles pour la nation à l’image du Gilbert Diendéré et Djibril Bassolé soient à mesure de servir leur nation.
Pour le porte-parole du CACOK, Ousmane Bayuian, la libération de ces deux personnalités va donner un espoir pour le retour de la sécurité en débarrassant le Burkina Faso des terroristes. «Dans la vie d’une nation, il y a des moments où on doit choisir courageusement pour l’intérêt national de pardonner des personnes, malgré le fait qu’elles aient faillit», a laissé entendre Ousmane Bayuian.
Le porte-parole du CACOK, Ousmane Bayuian
Lors de cette rencontre, les animateurs de cette conférence de presse ont donné leur opinion sur certains sujets de la situation nationale. Et ils ne sont pas passé par quatre chemin pour dire que «ça ne va pas». Selon Ousmane Bayuian, le malheur du pays a commencé avec la division des burkinabé qui à entrainé l’exile de certains opérateurs économiques.
Pour résoudre ce problème, le CACOK demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour que les populations puissent vivre dans la paix. Le collectif insiste sur le consensus national, un élément important à ses yeux.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net