C’est en vue de mettre en œuvre les recommandations faites par les organes des Nations unies et ceux de la CEDEAO, relative à la traite des personnes et au travail des enfants, que ce présent séminaire de formation a été initié. Selon ses organisations qui sont le CIFDHA et le CODAP, le choix a été fait de réfléchir autour du thème «la lutte contre la traite des personnes, les formes contemporaines d’esclavage et de servitude en Afrique».
Pendant 10 jours, plusieurs thèmes seront abordéss et il s’agit entre autres de sujets comme «traite d’êtres humains, en particulier des femmes et des enfants», «trafic de migrants et de réfugiés», «travail forcé, servitude et esclavage», etc. Ce projet a pour objectif de renforcer les connaissances et les capacités d’action des jeunes défenseurs des droits humains de l’Afrique de l’Ouest, en matière des droits humains.
Selon le rapport de l’ONUDC sur la traite des personnes, entre 2010 et 2012, les victimes africaines de 152 nationalités différentes ont été recensées dans 124 pays. Des indices montrent clairement que l’Afrique est le continent le plus touché par la question de la traite des personnes et des pratiques assimilées.
Le présidium de la cérémonie à fficielle de lancement
C’est donc au regard de ce phénomène, que le ministre de la justice des droits humains et de la promotion civique, a indiqué que cette formation constitue un levier essentiel pour faire avancer la situation des droits humains dans un pays. Selon Renée Bagoro, former les jeunes et renforcer leur capacité constitue un moyen pour éviter qu’ils soient auteurs, coauteurs ou complices de violation de droits humains, «mais pourraient permettre d’éviter qu’ils soient les victimes potentielles violations de droit humain», a-t-il souligné.
Le CIFDHA, se donne pour mission de contribuer à la réalisation des droits humains en Afrique par la vulgarisation des instruments à travers des formations et sensibilisations des jeunes. Selon le président du CIFDHA, Urbain Yaméogo, cette formation sera théorique et pratique pour les 30 jeunes qui ont été sélectionnés en Afrique de l’Ouest. Pour lui, ce séminaire va permettre aux participants de connaitre les instruments qui existent et qui régissent le phénomène.
Aux termes de ce partage de connaissance, les participants seront à mesure d’utiliser les différents instruments juridiques existants, pour se lancer dans une lutte efficace contre la traite des personnes et des pratiques assimilées.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net