Les résultats de la contre-expertise sur les restes supposés appartenir au père de la révolution burkinabè, semblent n’avoir pas beaucoup surpris de burkinabè. Pour le colonel major à la retraite Bernard Sanou, président du comité international mémorial Thomas Sankara, rien des résultats ne surprennent. «Selon vous est ce que c’est une surprise» a-t-il lancé aux hommes de médias à sa sortie d’audience. «ça ne change rien dans la procédure», poursuit-il «de toute manière dans la mesure où nous, nous pensons que la justice à besoin d’éléments, aujourd’hui nous ne pensons pas que cela soit quelque chose de très important dans la manifestation de la vérité et de la justice que nous devons rendre au président Thomas Sankara».
Cet officier supérieur de l’armée burkinabè à la retraite trouve cette situation un peu amusante et précise «C’est peut être un moment de distraction que nous avons eu, mais bon !, c’est en fait normal. Il ya des avocats de part et d’autre et chacun fait son travail donc nous ne sommes pas très surpris des résultats».
Comme bon nombre de personne, Bernard Sanou s’interroge sur ce qui peut avoir été des obstacles à la découverte par les tests d’ADN, si oui ou non le président Thomas Sankara est bien enterré là où l’on présume qu’il est. «Nous pensons quand même qu’aujourd’hui avec la technologie que nous avons dans ce domaine, on a daté particulièrement des momies qui dataient des siècles .Qu’on ne soit pas arrivé après 30 ans à nous donner des résultats très probants par rapports à des informations que la justice attendait pour continuer son dossier ?... mais pour nous ce n’est pas un drame».
Pour clore son propos, Bernard Sanou dit rester confiant, «nous attendons que le juge d’instruction continue son travail et que nous puissions aller vers la manifestation de la vérité», a-t-il indiqué.
Michael TOUGRI
Infobf.net