Depuis un certain temps, on assiste à des mouvements d’humeurs dans certains ministères. Pour les membres de TOUBA, cette nouvelle organisation de la société civile, ces grèves illimitées mettent en mal les revenus du secteur informel qui emploient plus de personnes que la fonction publique et influent directement le pouvoir d’achat des burkinabè. Selon eux, il faut privilégier le dialogue parce que, «ces revendications ne datent pas d’hier». Pour le coordonnateur de TOUBA, Richard Adams Silga, même si les grèves sont légales, elles ralentissent l’économie et dégarnissent le grenier national.
Pour ce qui concerne le deuxième sujet, TOUBA, dit ne pas être d’accord sur le fait qu’après l’insurrection populaire et la transition, une confusion sur l’inversement des rôles au sein des acteurs nait et se propage. Pour les conférenciers du jour, cette confusion est en train de prendre de l’ampleur et se traduit sur le fait qu’une part, les bourreaux se jouent les victimes et imposent aux victimes de jouer le rôle de bourreaux et d’autre part, les forces de changement, jadis avec le peuple sous la transition se transforment peu à peu et usent de leur détermination pour déclencher l’insécurité.
Le coordonnateur de TOUBA, Richard Silga a profité de cette conférence de presse pour féliciter le président du Faso pour sa recherche de la cohésion sociale, «depuis son accession à la magistrature suprême, nous n’avons assisté à aucune chasse aux sorcières et à aucune intention de violation de notre constitution», a-t-il indiqué.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net