Interpelé et accusé de plusieurs faits de malversations dont la fraude fiscale, Inoussa Kanazoé était depuis le 19 avril 2017, sous mandat de dépôt. L’homme d’affaire aurait été provisoirement relaxé ce 24 mai 2017, après avoir payé une caution de 700 millions de francs CFA.
C’est suite à des révélations du journal «Courrier Confidentiel» dans sa parution n°124 du 25 janvier 2017, sur un scandale à CIMFASO, concernant des surfacturations de plusieurs milliards de francs CFA, que Inoussa Kanazoé et plusieurs de ses plus proches collaborateurs avaient été mis aux arrêts par la gendarmerie le 19 avril 2017 aux environs de 15h.
Selon le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou Maïza Sérémé, dans un point de presse animé le 24 avril dernier, il est reproché exactement au promoteur de CIMFASO les délits de :
- faux en écriture de commerce ;
- usage de faux en écriture de commerce ;
- tromperie du consommateur ;
- fraude fiscale ;
- abus de confiance aggravé ;
- de l’usage frauduleux de numéro IFU ;
- du blanchiment des capitaux ;
- des actes de complicité.
Inoussa Kanazoé bénéficie aujourd’hui d’une liberté provisoire en attendant un procès.
La rédaction
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