Les évènements de Nouna ont fait de nombreuses victimes. Les premières informations font état de 28 personnes tuées selon le Gouvernement. Les défenseurs des droits de l’homme s’inquiètent de ce drame et de cette violence dont ils sont aussi l’objet mais le gouvernement appelle au calme et assure que " force restera à la loi ".
Une enquête a été immédiatement ouverte par les services judiciaires compétents pour élucider les circonstances du drame et situer toutes les responsabilités. "En attendant l’aboutissement de l’enquête, le Gouvernement appelle l’ensemble de la population au calme et rassure que toutes les dispositions sont prises pour faire toute la lumière sur ces violences inacceptables", peut-on lire dans le communiqué.
Par ailleurs, pour les autorités, " le drame se produit à un moment où le Burkina Faso a engagé une opération de mobilisation de l’ensemble du peuple pour une unité d’actions dans la lutte contre le terrorisme. Ces événements de Nouna ne doivent pas nous détourner de cet objectif prioritaire d’union dans la diversité des fils et filles de notre Nation pour la patrie et la liberté. Le Gouvernement de transition reste fermement engagé à assurer la protection de tous les Burkinabè sans distinction. Il rassure l’opinion qu’il demeure fondamentalement opposé à toutes formes d’exactions ou de violations de Droits humains pour quelques motifs que ce soit.
Ce n’est pas la première fois que le gouvernement burkinabè appelle au calme sur les réseaux sociaux. En décembre, par communiqué, il avait condamné les appels au meurtre contre le journaliste Newton Ahmed Barry, qui s’était exprimé sur la suspension de RFI au Burkina Faso.
Modeste KONOMBO
Infobf.net