Après deux semaines de grève, le syndicat national des agents du ministère de l’économie et des finances a tenu un point de presse ce jeudi 23 février 2017. Le SYNAFI dit ne pas accepter « l’attitude et le mépris des autorités » à leur égard. Pour eux, le comportement de madame le ministre de l’économie et des finances Hadizatou Sory/Coulibaly est inacceptable, du fait que le projet de l’arrêté non respecté, est le fruit des travaux du comité institué en aout 2016 par madame le ministre elle-même. Ce projet selon le SG du SYNAFI, Mohammed Savadogo, a fait l’objet d’amendements de la part des différents acteurs. Le ministre fait fi disent-ils, des travaux du comité et refuse de signer le projet d’arrêt. Mohammed Savadogo indique que le ministre refuse de reprendre le processus sur la question, afin de se donner plus de temps. « Le ministre a renié son engagement et nourrit un langage de mépris à l’endroit du personnel des régies de dépenses », a-t-il dit.
A la question de savoir quel sera le sort réservé aux travailleurs de l’Etat, le syndicat a assuré que des mesures sont prises en ce qui concerne les salaires des agents de la fonction publique.
Le secrétaire général du SYNAFI, Mohammed Savadogo
Un arrêt de travail a toujours des conséquences. Comme conséquences néfastes, le quotidien marché public ne parait plus. Il y a un blocage au niveau de la mobilisation des ressources financiers intérieure dans les autres ministères et au niveau du PNDES. Pour les agents du ministère, depuis leur arrêt de travail, madame le ministre n’a jamais eu de contact avec eux.
Si rien n’est fait à compter du lundi 27 févier 2017 indiquent les conférenciers, le SYNAFI prévoit une grève de 120 heures à l’issue de laquelle, ils entendent durcir le mouvement. La plateforme revendicative du SYNAFI date du 16 mars 2016. Elle porte sur un certain nombre de revendications. Il s’agit entre autre de l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents notamment le respect des profils dans la responsabilité et la répartition des motivations financière servi à l’ensemble des agents du département.
En rappel, le SYNAFI, depuis le 6 févier 2017, était en sit-in pour réclamer la satisfaction de sa plateforme revendicative. Cette lutte est née, selon les agents, suite à un non-respect des engagements pris par l’autorité du ministère, des engagements consignés dans le protocole d’accord signé le 02 aout 2017.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net