Martine Yabré est désormais la coordonnatrice-pays de l’Union africaine des ONG de développement au Burkina Faso. Elle a été portée à la tête de la structure avec une équipe composée de 14 directrices et de directeurs réseaux, 25 conseillers au niveau national, 368 point focaux communaux et avec des personnes ressources de la diaspora burkinabè. Pour la nouvelle patronne de l’UAOD Martine Yabré, l’Afrique y compris le Burkina Faso, font face à de multiples défis au niveau social, économique, politique et sécuritaire et il faut une meilleure organisation de chaque entité pour contribuer à relever des nouveaux défis au-delà de nos frontières. Raison pour laquelle, elle et son équipe inscrivent leurs idéaux dans l’Union africaine des ONG de développement qui est un cadre de référence au niveau africain et pays, et qui se donne pour mission de s’approprier du développement de l’Afrique. « Cette ambition nous amène à rendre plus inclusive et participative, nos stratégies d’action, par l’implication de personnes ressources au plan national qu’international », a-t-elle souligné.
Pour ce qui concerne le Burkina Faso, la première responsable de UAOD, dira qu’elle se conformera aux textes fondateurs de l’union africaine des ONG de développement. Au Burkina Faso, « la société civile est active et illustrée comme une référence pour sa combattivité et son expertise dans la sous-région et en Afrique », a soutenu la coordonnatrice-pays, Martine Yabré.
Salifou Diallo, président de l’assemblée nationale, dans son propos a félicité les ONG de développement du Burkina Faso « pour cette initiative heureuse ». Pour lui, la coordination des ONG de développement d’Afrique qui a été créée en 2016 à Yamoussoukro en Côte d’Ivoire, est devenue plus dynamique, « Je pense que tout le monde perçoit la nécessité de l’action complémentaire des UAOD dans les pays pauvres comme le Burkina Faso, l’action des ONG est à saluer et à encourager. Du fait que son action complète l’action du gouvernement et dans nos contrés, beaucoup d’ONG sont intervenues pour donner de l’eau, la santé, l’éducation à nos populations, et ces actions ont un impact sur l’émancipation économique et sociale pour les burkinabè ».
La photo de famille
Selon la coordonnatrice-pays de l’UAOD Martine Yabré, c’est une nouvelle responsabilité et un honneur mais au-delà des honneurs ce sont des défis à relever dans un contexte socio-politique, économique et culturel difficile. L’Union africaine des ONG de développement se donnera les moyens humains nécessaires assure t- elle, pour arriver à bout de ses objectifs, tout en mobilisant les opportunités qui pourraient profiter au développement par le biais de ses conseillers au niveau national et international et les diriger vers les réalisations concrètes de développement.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net