Face à la presse dans la matinée de ce 8 mai 2019, les membres du Conseil d’information et du suivi des actions du gouvernement, est formel sur la manière dont le gouvernement a traité la crise des agents du ministère de l’économie et des finances : « elle n’est pas équitable ! », s’exclament-t-ils.
Pour ce mouvement de la société civile, le gouvernement doit mettre tous les fonctionnaires de l’Etat sur les mêmes pieds d’égalité. Il dit être pour la remise à plat des salaires des agents de la fonction publique. Sur le même sujet, le CISAG affirme que le Président du Faso Rock Marc Christian Kaboré est abandonné à lui-même, sans aucun soutien de la part de ceux qui sont censé le faire.
Issaka Ouédraogo, président du CISAG
Au Président du CISAG, Issaka Ouédraogo, d’ajouter que « le chef de l’Etat, fait de son mieux et que ce sont les gens qui ne font que l’enfoncer ». Le mercredi dernier, les agents de la Poste, à travers un mouvement spontané, ont chassé leur Directeur général.
A cette rencontre avec la presse, le CISAG, a condamné L’acte. Pour Issaka Ouédraogo et ses camarades, cette situation n’honore pas le Burkina Faso. « Il faut que ça change », dit-il. « On ne peut ne pas approuver le directeur mais, aller jusqu’à le chasser de la sorte, c’est « un règlement de compte », affirme-t-il.
Le dialogue politique entre l’Opposition politique burkinabè et le Président du Faso et les élections de 2020 ont été évoqués à cette conférence de presse. Le CISAG, demande aux différents acteurs de préserver les acquis. Le mouvement dit compter sur la bonne foi des différents acteurs de la vie politique et sociale du pays, pour préserver l’intérêt supérieur de la nation.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net