Les agents du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat durcissent le ton face au gouvernement. Face les hommes de médias, ils ont présenté ce qui fait office de plateforme revendicative de leur corporation et soutiennent qu’il faut impérativement une oreille attentive à leurs différentes préoccupations. Dans leur visée de réclamer de meilleures conditions de vie et de travail, ils exigent tout d’abord que soit dégagé un fond pour faciliter la mobilisation des ressources, et aussi permettre l’améliorer de la transparence dans les importations à travers le contrôle de la qualité, la quantité, le prix des marchandises toute chose qui selon les membres de la structure, va permettre d’améliorer la recette fiscale et lutter contre la fuite des capitaux.
Au cours de la rencontre, le SYNAMICA a annoncé que « Si rien n’est fait d’ici la fin de l’année 2016 pour satisfaire sa plateforme revendicative minimale, le ministère en charge du commerce connaitra des troubles jamais égalées en 2017 », une déclaration liminaire lue par le secrétaire général du bureau national, Daouda Ouédraogo.
Le Secrétaire général national du SYNAMICA, Daouda Ouédraogo
Tout comme le premier point, le SYNAMICA dit accorder une grande importance au second qui traite des nominations dans les ambassades du Burkina Faso à l’Etranger. A cela, il exige que soit pris en compte le conseiller économique et commercial. Il a d’ailleurs brandit deux décrets pris à cet effet par le gouvernement: celui du 1er février 2003 portant emplois spécifiques dudit ministère, et celui du 1er août 2013, portant organisation type des missions diplomatiques et consulats généraux du Burkina Faso. Pour le bureau national du SYNAMICA, ces deux dispositions ne sont pas respectées et créent en eux un sentiment d’injustice. « Si les autorités du ministère en charge du commerce et celle des affaires étrangères ont manifesté un désir de résoudre la question a travers la prise d’un arrêté interministériel, nous constatons une lenteur dans la résolution de ce point en dépit du fait que rien n’empêche la signature du projet d’arrêté qui est quasiment prêt », a indiqué Daouda Ouédraogo, le secrétaire général.
De part la sortie médiatique de ce samedi 24 décembre, le syndicat national des agents du ministère de l’industrie, du commerce et de l’artisanat ont sonné le gong en espérant le meilleur pour ses militants.
Michael TOUGRI
(Collaborateur)