Dans la région du centre-sud et plus précisément dans la province du Zoundwéogo, l’Association pour le Développement et l’Intégration de la Jeunesse Rurale (ADIJR) œuvre depuis plusieurs années à la création et à l’accroissement d’une véritable culture entrepreneuriale chez les jeunes. Dans cette visée, elle a mis en place le projet dénommé PADEJ accompagné par l’ONG BØRNEfonden pour un objectif est qui est de renforcer les capacités des jeunes des communes de Manga et de Gogo en terme d’auto-emploi et aussi de faire la promotion de leurs droits.
C’est à ce titre qu’elle a initié du 12 au 16 décembre 2016 et du 19 au 23 décembre 2016 cet atelier de formation qui a regroupé 50 responsables de six associations et groupements de jeunes producteurs issus donc de Manga et de Gogo. Il a été question de les entretenir sur le thème: « droits économiques et sociaux des jeunes ». Le leadership des jeunes, la participation des jeunes au développement local ou encore le rôle et la responsabilité de l’Etat dans le développement du civisme au Burkina, sont entre autre les modules qui ont été développés au cours de ces sessions de formation. Julien Dondassé, membre de l’Association Téegré du Zoundwéogo, participant à cette formation a assuré avoir été édifié, « durant cette formation j’ai appris beaucoup de choses sur mes droits mais aussi sur le civisme » nous a-t-il confié.
Une vue des participants en pleine séance de formation
Et pour Alassane Ouédraogo l’un des formateurs de la session de Manga, ce fût une belle expérience, « J’ai trouvé des leaders à Manga » a laissé entendre l’homme, «j’ai trouvé une jeunesse de Manga enthousiasmée et décidée à suivre ce que je suis venu pour présenter et cela est une fierté » a-t-il ajouté.
Kalifa Kabré coordonnateur de l’ADIJR
Le Coordonnateur de l’ADIJR Kalifa Kabré pour sa part a exprimé sa satisfaction de pouvoir dérouler ces modules au profit de ces pairs éducateurs et responsables d’associations, « cela leur permettra de mieux jouer leur rôle dans la recherche d’emploi et aussi de s’engager activement dans le domaine de l’entreprenariat » a-t-il dit. Pour Kalifa Kabré, la jeunesse au Burkina Faso constitue une ressource précieuse, une couche importante de notre société avec laquelle il faut compter pour le développement économique et sociale du Burkina Faso et pour se faire, l’ADIJR jouera sa partition.
Une jeunesse utile pour sa nation, est une jeunesse forte, consciencieuse, et une jeunesse bien formée, a-t-on coutume de dire il est de bon ton de la former au respect des valeurs sociales et des normes de la république.
Modeste KONOMBO
Infobf.net