Ils sont au total 18 étudiants dont 15 en Master et 3 en licence à avoir reçu leurs diplômes de fin de formation ce samedi 26 mai 2018 à l’Institut supérieur de sécurité humaine (ISSH). Ils ont été formés pendant deux ans pour certains et trois ans pour d’autres dans des domaines tels que « Coordination et management de l’action humanitaire », « Gestion des conflits», « Construction de la paix », «Sécurité alimentaire et nutrition », « Situation d’urgence » etc.. et les études ont été couronnées par des soutenances.
Le ministre en charge de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, après avoir félicité l’Institut, dit être heureux de voir qu’au Burkina Faso, il y a des établissements qui s’engagent à fond dans la formation des jeunes en quête de savoir et de compétence. Au regard des domaines dans lesquels les impétrants ont été formés, le ministre Maïga s’est vraiment réjouit. Pour lui, cela va sans doute permettre au pays d’aller de l’avant.
Le ministre Alkassoum Maïga remettant ici le diplôme au major de la promotion en Master Issaka Savallé
Selon Alkassoum Maïga, l’ISSH scrute dans des secteurs nouveaux et promoteurs, ce qui donne une plu value à la formation burkinabè. Il estime que c’est une innovation et une nécessité au regard de l’importance de la question de sécurité humaine aujourd’hui, liée au changement climatique et aux catastrophes naturelles.
La marraine de cette cérémonie, Metsi Makheta, coordonnatrice résidente du système des Nations-Unies, a elle, prodigué des conseils aux récipiendaires. Selon ses propos, «avoir la satisfaction d’avoir réalisé un rêve, c’est remplir ses tâches et devoirs devant tous». Madame Makheta a invité les 18 heureux du jour, à travailler à être utile aux populations en mettant leurs compétences au service des masses.
Les participants à la cérémonie de remise de dimpômes
Créé en mars 2014, l’ISSH dispose de 4 filières et offre des formations en Sécurité alimentaire et nutrition, Situation d’urgence, Gestion des conflits et construction de paix, mais aussi en Coordination et mangement de l’action humanitaire et Entreprenariat et gestion des organisations. L’école accueille plusieurs étudiants du Mali, du Togo, du Bénin, de la Centrafrique, et bien sûr du Burkina Faso.
Elle les forme dans des domaines transversales, utiles pour la société et porteurs en terme d’emploi. L’ancien ministre de l’alphabétisation du Burkina, le Dr Zakaria Tiemtoré, est président du Conseil d’administration de l’Institut. Il promet de travailler encore plus afin que l’ISSH soit une référence dans les années à venir et dans l’espace CEDEAO.
Une vue des impétrants
Quant au major de la promotion en Master Issaka Savallé, il a tenu à exprimer sa gratitude envers l’Institut et en tant qu’étudiant, il dit être comblé. Il explique que quatre (4) mois après sa soutenance, deux institutions internationales l’ont approchées et ont besoin de ses services.
Ceci est un témoignage, qui illustre à souhait les opportunités qu’offrent les formations à l’ISSH.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net