Avec pour ligne de conduite politique et idéologique, le front patriotique, cette nouvelle formation politique de gauche qui vient ainsi de naitre ce samedi 28 avril au matin, dit avoir pour but entre autre, la lutte contre le système en place, l’aspiration d’un monde meilleur mais aussi la lutte contre l’injustice sociale.
Dire que c’est un parti qui a du «pain sur la planche», est comme parler d'une évidence vue ce que ses principaux animateurs ont égrainé des difficultés que vivent les burkinabè en ce moment. Ainsi pour le FPR qui fait sa première rentrée politique, le Faso agonise parce que sa jeunesse est «gravement malade» et «vit dans une situation qui est vite passée de l’état de stress à celui de détresse profonde».
Selon le président du parti Aristide Ouédraogo est ses camarades, la population burkinabè est dans le désarroi. Au président Ouédraogo d’ajouter que l’élite dirigeante actuelle n’arrive pas à redonner espoir à la nation entière par leur manque d’esprit d’initiatives à la hauteur des attentes. Pour lui, «la boussole principale du parti au pouvoir, le PNDES, est mort dès sa création».
Se référant au dernier rapport du REN-LAC, le Front patriotique pour le renouveau souligne que le climat social est délétère du fait que l’exécutif conduit des groupes socioprofessionnels qui s’accusent et se rejettent mutuellement la faute des échecs. Pour l’ancien membre du parti populaire du Burkina, Aristide Ouédraogo, «le vrai problème de ce désordre est le système qui a été mis en place depuis plus de 30 ans».
Pour le FPR, placer les revendications des travailleurs sous le couvert de l’incivisme des jeunes et refuser d’affronter les causes profondes de ces revendications est de l’injustice sociale et une tentative de musellement du peuple. A en croire les organisateurs de cette conférence de presse, le Burkina Faso se trouve à un tournant capital de son histoire, «soit nous nous enfonçons dans une complicité coupable sans lendemain ni devenir, soit nous refusons l’exploitation de l’homme par l’homme en comprenant et en décidant ensemble que l’heure a sonné», rajoute Aristide Ouédraogo.
Cette nouvelle formation politique dit être prête à affronter les échéances électorales en 2020, regroupe en son sein des anciens militants du PAREN, de l’ADF/RDA et des membres d’organisations de la société civile.
A la question de savoir si l’ancien président du PAREN Tahirou Barry, n’est pas le vrai initiateur du FPR, le président de ce parti Aristide Ouédraogo répondra par la négative. Mais selon ses propos il n’est pas exclu que ce dernier devienne membre de leur parti dans l’avenir.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
