Tenu les 23 et 24 février 2018 à Ouagadougou, le congrès ordinaire de l’Alliance des jeunes pour l’indépendance et la république (AJIR), a clos ses travaux et a présenté les résultats des conclusions à la presse. Il est désormais crée un haut conseil qui prend en compte les militants d’un certain âge du parti. Leur mission est de «veiller au respect de la conformité des actes des organes, contrôler la gestion financière du parti, apporter des solutions aux litiges et conflits internes du parti.
Après ce congrès, désormais, c’est un parti dont la structuration à l’échelle nationale s’étend à trois niveaux, explique le président Adama Kanazoé. Ainsi au niveau de la province, le parti est dirigé par le coordonnateur, à l’échelle de la commune ou de l’arrondissement, c’est le correspondant et le point focal est à l’échelle du secteur ou du village.
A travers ces nouvelles dispositions, pour AJIR, c’est se donner du «sang neuf» pour aller à la conquête d’une meilleure structuration au niveau national. Pour Adama Kanazoé, la structuration de son parti a été l’une des faiblesses aux différentes échéances nationales passées. Donc pour lui, cette nouvelle dynamique adoptée, vise à corriger le tir pour sa meilleure implantation dans les quatre coins du Burkina Faso.
Le congrès a aussi procédé au renouvellement du bureau politique national qui compte 44 membres et qui a porté à nouveau son choix sur Adama Kanazoé pour le diriger pour un mandat de 4 ans. L’actualité du procès du putsch manqué du 16 septembre s’est invitée à cette conférence de presse.
Pour le patron de AJIR, c’est le moment attendu par les burkinabè et le moment qui permettra à chacun de connaitre la vérité. Adama Kanazoé le conseiller spécial du président Roch Kaboré, a invité les burkinabè à faire confiance en la justice.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
