Après trois ans d’existence, c’est un bilan jugé satisfaisant que dresse les premiers responsables de la NAFA, même si l’ancien président par intérim Mahamoudou Dicko explique que son parti a connu beaucoup de difficultés avec des intimidations des militants. A ce congrès de 48 heures débuté ce 19 janvier 2018, il est question de relecture des textes du parti et de renouvellement de toutes les instances du parti dont le mentor est le général Djibril Bassolé.
Les défis à relever pour la NAFA, sont entre autre l’implantation du parti sur l’ensemble du territoire national et même hors du Burkina Faso, a laissé entendre le Pr Dicko. Un congrès ordinaire statutaire qui se tient au moment où le leader de la NAFA, Djibril Bassolé est en résidence surveillée, accusé de «trahison» dans le dossier putsch manqué de septembre 2015.
C’est donc avec la dernière énergie que les militants de la NAFA s’insurgent contre cette détention, Djibril Bassolé qu’ils ont d’ors et déjà , déclaré candidat du parti à la présidentielle de 2020.
Une vue des participants au congrès
Même si Djibril Bassolé était physiquement absent dans la salle, les congressistes ont eu droit à un message de sa part, lu par Aziz Dabo. Dans ce message, Djibril Bassolé exhorte à faire de la NAFA, un parti de jeunes engagées, parfaitement conscients des défis que le Burkina Faso doit relever pour gagner les grandes batailles du développement économique et social.
Le nouveau Bureau exécutif national (BEN) composé de 67 membres est président par Mahamadou Dicko qui était jusque là , l’intérimaire à la tête du parti. Trois commissaires aux comptes ont été nommés avec un Conseil national qui compte 15 membres. Le président est suppléé dans le bureau par un Secrétaire général (Hippolyte Ouédraogo) avec le porte-parole du parti est Aziz Dabo. Le poste de Secrétaire exécutif national adjoint, Chargé des Burkinabè de l’étranger, est revenu à Adama Kiéma qui fait son retour dans le parti.
A ce premier congrès ordinaire de la NAFA, plusieurs partis politiques et regroupement de partis frères étaient présents, dont la CODER, le Faso Autrement, le CDP, l’ADF/RDA, l’UNDD, l’UPC, l’UFC et le ARDI. Selon le président du parti, malgré l’invitation adressé au MPP et aux partis de la mouvance présidentielle, ces derniers ont brillés par leur absence.
En rappel, la NAFA a été créée en janvier 2015, quelques mois après l’insurrection populaire d’octobre 2014 qui a vu le départ de Blaise Compaoré du pouvoir.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net
