C’est pourquoi,
L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), conformément à sa vision progressiste pour une éducation et une formation de qualité et accessible à tous, interpelle instamment l’Etat. Les problèmes et les maux qui minent l’éducation nationale ont toujours fait l’objet d’interpellations diverses par les élèves, les parents d’élèves, les enseignants et la communauté.
La majorité des enfants burkinabè les subissent parce que leurs parents n’ont pas les moyens de les envoyer étudier à l’étranger (sic !). Mais ici, l’UPC affirme que c’est le devoir et la responsabilité de l’Etat de garantir à tous les enfants burkinabè, sans discrimination, un accès équitable à une éducation et à une formation de qualité !
Aucun sacrifice et effort n’est superflu quand il s’agit d’instaurer les conditions pour une éducation et une formation adaptées et performantes au profit des enfants et des jeunes. La société burkinabè dans son ensemble attend toujours les « solutions » aux problèmes et aux maux qui minent le système éducatif.
C’est pourquoi il est extrêmement urgent que les différentes hiérarchies en charge de l’éducation engagent maintenant et sans délai un dialogue franc, constructif et objectif sur les points essentiels minima définis par les travailleurs de l’éducation pour une sortie express de la présente crise.
Que le pouvoir actuel assume ses responsabilités en apportant des réponses justes, appropriées et adaptées aux points portés à sa connaissance par les travailleurs de l’éducation.
Le but ultime de ce dialogue franc, constructif et objectif est de permettre aux enfants, aux jeunes et à leurs éducateurs de travailler dans un climat serein et apaisé pour l’édification d’un Burkina nouveau.
Ouagadougou, le 28 décembre 2017
Ont signé,
pour le Bureau politique national de l’UPC :
- Le Secrétaire national chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des technologies,
Mahama OUEDRAOGO ;
- Le Secrétaire national chargé de l’éducation et de l’alphabétisation,
Ollo Ferdinand SOME