Pour exiger des autorités politiques la satisfaction de leur plateforme revendicative minimale, le SYNTAS et le comité CGT-B ont levé la suspension de mot d’ordre de sit-in qui avait été lancé pour en prévoir une grève. Le sit-in même s’il se tient, est prévu pour deux jours, c'est-à -dire les 13 et 14 novembre 2017 de 8h à 12h sur toute l’étendue du territoire nationale. Mais selon Juste Kourama Logobana le secrétaire général du syndicat, «les sit-in se feront en fonction des spécifiés régionales, les gens pourront le tenir dans les lieux où cela s’y prête en fonction des régions».
La pomme de discorde entre les travailleurs de l’action sociale et le gouvernement est selon le SYNTAS, est la non application de la plateforme revendication minimale de la structure. Ainsi, pour mettre la pression sur le gouvernement et se faire entendre, une grève de 96h est prévue et va du 21 au 24 novembre 2017.
Les raisons de ce durcissement de ton est que depuis la suspension de ce mot d’ordre de grève et de sit-in, aucune action n’a été entreprise par les autorités pour trouver une solution, foi, du secrétaire général du mouvement syndical. Pour Juste Logobana, «toutes les réponses qui nous ont été envoyées depuis la première fois qu’on a déposé le préavis, ce sont des réponses qui nous faisaient balader. Ces réponses sont passées à coté de nos revendications».
L’homme estime même qu’il y a aujourd’hui un recule sur des points de revendications sur lesquels les deux parties (gouvernement-syndicat), étaient déjà avancées comme la question de la reconstruction de la carrière des personnels des ex-garderies et leurs indemnités spéciales qui a été supprimée.
Le syndicat exige le rétablissement des indemnités spéciales et son élargissement aux autres catégories, ainsi que la satisfaction des 8 autres points de sa plateforme revendicative.
M. K.
Infobf.net