A l’entame de cette rencontre, les conférenciers du jour ont présenté leurs condoléances aux familles des victimes des attaques terroristes du 13 août dernier au café Aziz Istanbul et à celles des trois soldats tombés dans le piège des terroristes le lendemain à Tongomayel en roulant sur une mine. Un hommage a également été au président de l’Assemblée nationale Salifou Diallo, décédé le 19 août dernier à Paris. Selon le coordonnateur national du CED, Pascal Zaïda, Salifou Diallo fût un grand homme et il ne faut pas qu’après sa mort les gens disent que c’est celui qui était à la base de tous les complots.
Après l’avènement des 30 et 31 octobre 2014, le Burkina Faso a enregistré 94 décès suite aux attaques terroristes dont le pays a été victime. Pour Pascal Zaïda, le pays a un problème au niveau de la sécurité parce que le service de renseignement n’est pas équipé. Selon toujours ses propos, depuis l’arriver du président Roch Kaboré au pouvoir, les moyens qui étaient destinés aux renseignements ont été affectés pour les espionner.
Pascal Zaida, coordonateur national du CED
Et comme solution, pour remédier à cette situation «alarmante», le coordonnateur du CED, propose au gouvernement de collaborer avec «les feux de Dieu» pour éviter que le pays soit la cible d’une nouvelle attaque terroriste. «Il faut un homme de taille, un militaire pour s’occupe de la sécurité», a-t-il souhaité.
L’attaque terroriste du café restaurant Aziz Istanbul du 13 août 2017, n’a toujours pas été revendiquée. Les animateurs de cette conférence de presse, pensent qu’il faut craindre qu’il ait de nouvelles attaques à l’horizon.
L’information majeure de ce point de presse a été l’annonce de la tenue le 07 octobre prochain d’un meeting «de grande nature» à la place de la nation. Par le biais de ce meeting, ses initiateurs disent vouloir recadrer la gouvernance actuelle du pays et interpeller le gouvernement sur leurs engagements internationaux sur les questions de démocratie et justice.
Les conférenciers ont indiqué que lors de ce meeting, des tares comme la mal gouvernance démocratique, les tribunaux d’exceptions, les détentions arbitraires les attaques terroristes, seront dénoncées. Selon eux, le gouvernement actuel doit s’assumer et mettre fin à la corruption d’Etat, a la politisation de l’administration publique et aux dépenses publiques superflues.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net