Lors de la rencontre avec les hommes de média, le président par intérim du parti au pouvoir Salif Diallo, est revenu sur les faits qui ont caractérisé leur accession au pouvoir et a exprimé son admiration au vaillant peuple du Burkina Faso, en particulier aux jeunes et aux femmes. La mise en œuvre du programme présidentiel a été passé en revue, il s’agit entre autres, de la gratuité des soins de santé pour les femmes enceintes et les enfants de 0 à 5 ans, la gratuité du dépistage de certains types de cancer, le recrutement d’enseignants pour tous les ordres d’enseignement et l’élimination progressive des écoles sous paillotes, des réalisations pour lesquelles Salif Diallo se réjouit et félicite le pouvoir en place. Pour l’année 2017, le président du MPP, Salif Diallo, a annoncé un budget d’investissement de 1200 milliards de FCFA et informe l’opinion que l’assemblée nationale va légiférer dans le but de relancer l’économie et d’élaboration des réformes structurelles. Pour le patron de l’hémicycle, « la difficile reprise économique est marquée par des grèves tout azimut qui font partie d’un héritage chaotique ». Salif Diallo dit reconnaitre la légitimité des revendications des travailleurs, mais charge les mouvements syndicaux et trouve dans cette situation, une main invisible qui tire les ficelles « Il y a certains qui pensent que le mouvement de grèves est un moyen de conquête du pouvoir d’Etat. Avec grèves plus grèves, on aboutit à la grève générale et à la tambouille. Cela est l’œuvre de politiciens qui avancent masqués derrière les syndicats. Nous ne sommes pas dupes de certains programmes qui visent la paralysie économique et sociale pour aboutir à la chienlit », a-t-il souligné.
Concernant l’affaire des tablettes, qui a fait grand bruit, le président du parlement n’est pas passé par quatre chemins pour expliquer : « Nous avons reçu 130 tablettes du ministère de l’économie numérique et des postes dans le cadre de la connectivité des institutions. Nous l’en avons remercié sans en lire la marque. Nous, on s’en fout d’où cela vent ! Pensez-vous que l’on peut corrompre les députés avec des tablettes ? Le marché a été conclu avant notre arrivé au pouvoir. Nous, on ne travaille pas avec des sociétés. Est-ce qu’il est interdit au gouvernement de remettre des cadeaux aux députés ? », a-t-il demandé.
A cette rencontre avec la presse le président intérimaire du MPP était accompagné de représentants et présidents de partis politique comme Maitre Bénéwendé Sankara de l’Union pour la Renaissance Parti Sankariste (UNIR/PS) et Philippe Ouédraogo du Parti Africain de l’Indépendance (PAI).
Salamata NIKIEMA/infobf.net