« Sécurisation des universités, amélioration des conditions d’études, question des Volontaires pour la défense de la Patrie ou encore réouverture des établissements fermés à cause du terrorisme », voici entre-autres les sujets qui étaient sur la table du chef de l'Etat mlors de ses échanges avec les différentes entités à l'Université de Ouagadougou.
Presque tout a tourné sur les questions sécurtaires, les difficultés que rencontre le Burkina Faso à recouvrer ses territoire occupées par des terroristes avec des actions dont on ne connait véritablement pas profondes motivation. Mais Ibrahim Traoré a rassuré le monde estudiantin que « le travail sera fait », pour dire le pays sera libéré. Il a par ailleurs demandé le soutien et l'accompagnement de tous les burkinabè. En dépit de tout, le capitaine Ibrahim Traoré a invité les étudiants à se départir de tous ceux qui font planer les risques de « guerre ethnique ou religieuse» suite au recrutement des milliers de Volontaires pour la défense de la Patrie.
A cet effet, les étudiant ont posé leurs inquiétudes à travers des questions à l'endroit du Chef de l'Etat. «Comment comptez-vous garantir la reconstruction de ces zones une fois la libération effective ? », « Est-ce que nous pouvons compter sur notre gouvernance pour pouvoir espérer le départ de l'armée française et des institutions françaises ? ».
Le président de la Transition a invité les étuudiant à rester focus sur les actions du gouvernement, à ne faire confiance qu'à leurs dirigeants et à surtout pas ceder à la peur ni aux intimidation passant les tactiques de déroute des populations, tactiques adoptées par l'ennemi, pour semer le doute chez les burkinabè. « Lorsqu'ils sentent que cette lutte, nous allons la gagner, la question ethnique va commencer à se poser. Ne rentrez pas dans ce jeu de violence», a indiqué le Capitaine Traoré.
Sur la question de l'Etat de nos relations futures avec la France, le chef de l'Etat se veut confiant. « Peut-être que dans les heures à venir, un certain nombre d'informations tendant à revoir nos relations avec certains États. Parce qu'il faut que nous révisions beaucoup de textes. Nous voulons être souverains», assure le Chef de l'Etat.
Modeste KONOMBO
Infobf.net