25e anniversaire de l'assassinat de Norbert Zongo : La coordination des organisations de la société civile exige l’extradition de François Compaoré Spécial

jeudi, 14 décembre 2023 14:09 Écrit par  Salamata NIKIEMA/ Infobf.net Publié dans Politique

13 décembre 1998-13 décembre 2023. Cela fait exactement 25 ans que le journaliste d’investigation Norbert Zongo a été assassiné avec trois de ses compagnons, sur la route de Sapouy. Ce mercredi 13 décembre 2023, la coordination des organisations de la société civile demande à la France de rapatrier celui qui a été identifié par la justice burkinabè comme étant le commanditaire principal du crime. Ils exigent le renvoie au bercail de François Compaoré, dans les plus brefs délais et "d'éviter de pousser le peuple à la colère".

Cela fait maintenant 25 ans que justice est attendue pour Norbert Zongo et ses compagnons.

À cette date d’anniversaire de l’assassinant du journaliste d’investigation, la coordination des organisations de la société civile, à travers un sit-in devant l'ambassade de la France au Burkina Faso, ont remis une lettre ouverte à l'institution pour demander l’extradition du frère cadet de l’ancien président Blaise Compaoré.

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Poursuivi depuis 7 ans par la justice burkinabè pour des faits "d’incitation à assassinats", François Compaoré vit en France et fait l’objet d’un mandat d’arrêt d’international qui réclame son extradition.

Pour le porte parole des organisations de la société civile, Ghislain Dabiré, en tant qu’Etat de droit le gouvernement burkinabè a fourni toutes les garanties sécuritaires et démocratiques d’une justice indépendante, d’un procès apolitique, d’une assurance de sécurité, etc ayant conduit la France à prendre un décret d’extraction en février 2020.

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Ghislain Dabiré ajoute que cette décision avait été accueillie avec satisfaction et avait suscité un espoir au sein de l'opinion nationale, «mais malheureusement après trois ans, François Compaoré est toujours en France sous prétexte que le gouvernement de transition n’a pas réitéré les garanties pour un procès impartial et juste».

Les organisations de la société civile organisatrices de cette conférence publique se disent indignées de la situation. À cet effet, le porte-parole des conférenciers précise que « cette attitude sonne comme une condescendance et un mépris à l’égard de nos institutions et de notre peuple qui par ailleurs, est engagé résolument pour sa souveraineté entière et totale ».

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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