Le dialogue politique Burkina Faso-Union Européenne tire ses origines de la convention de Cotonou notamment en son article 8 qui exige une rencontre avec les pays qui bénéficient de l’aide de l’Union Européenne. A travers cette rencontre, le ministre des Affaires étrangères et son équipe ont fait le point du développement du Burkina Faso aux représentants de l’Union Européenne. Alpha Barry, ministre des Affaires Etrangères de la Coopération et des Burkinabè de l’Extérieur à d’entrée de jeu rassuré les partenaires que le Burkina Faso se porte bien. A cet effet, il a fait un bref bilan de la gestion du pouvoir du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP). Alpha Barry a par ailleurs fustigé les actions de l’opposition politique Burkinabè, pour lui, les déclarations de l’opposition Lors de son meeting du 29 avril dernier, sont de nature à empêcher la mise œuvre du programme du Président du Faso. Le premier responsable de la diplomatie burkinabè a invité l’opposition à laisser le gouvernement travailler.
Alpha Barry, ministre des Affaires Etrangères du Burkina
La situation sécuritaire régional, la situation sociopolitique au Burkina Faso, la mise en œuvre du PNDES, sont les principales thématiques qui ont été développées au cours de cette session de dialogue. En ce qui concerne le volet sécuritaire, Alpha Barry a souligné que le Burkina Faso a fait des efforts dans la lutte contre le terrorisme. Il a précisé que le Burkina est passé de l’étape défensive à l’offensive. Cependant, il a demandé au représentant de l’Union Européenne de faire un plaidoyer auprès du Conseil de sécurité de l’ONU afin que les pays du G5 Sahel continuent de bénéficier de leurs aides.
Pour ce qui est du Plan national de développement économique et social, Alpha Barry a affirmé qu’à ce jour, 931 milliards de FCFA ont été mobilisés. Pour la réussite du financement de ce référentiel de développement, le ministre des Affaires étrangères a demandé aux partenaires de faciliter les procédures de décaissement.
Jean Lamy, Chef de délégation de l’Union Européenne
Jean Lamy, le Chef de la délégation de l’Union Européenne, s’est réjoui des efforts du Burkina Faso en matière de développement. Il a rassuré que l’Union Européenne poursuivra le dialogue pour optimiser l’aide au Burkina Faso. Jean Lamy a souligné que les aides de l’Union Européenne sont conditionnées par le respect de l’Etat de droit et la démocratie et pour lui, le Burkina Faso est un exemple de démocratie. Cependant, il a invité l’équipe en charge de la rédaction de la nouvelle constitution à faire du Burkina Faso, un pays où souffle le vent de la liberté d’expression, du respect des principes fondamentaux et en un mot, de la démocratie.
M’pempé Bernard HIEN
Infobf.net