Une rencontre qui a réunit des acteurs politiques, des membres de l’assemblée législative de la transition et des autorités administratives qui ont débattu sur la suspension des activités politiques.
Après le coup d’Etat du 30 septembre 2022 du capitaine Ibrahim Traoré, les activités des partis politiques et des organisations de la société civile ont été suspendues par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR2), à travers un communiqué. Pour tenter d’apporter des réponses à cette suspension, un atelier a été organisé par le centre pour la gouvernance démocratique (CGD).
Cest une rencontre qui a pour objectif d’aborder le sujet de la suspension des activités politiques avec les acteurs politiques qui se referaient au CGD par rapport à cette situation. Simon Doumba, chargé de suivi et d’évaluation au CGD, explique qu' il n y pas de base juridique pour suspendre les partis politiques pendant que la constitution a été rétablie.
À l’écouter, la question qui peut être posée c’est l’opportunité aussi pour les acteurs politiques « que les acteurs politiques trouvent ce temps pour Se réorganiser ou bien pour renforcer leur stratégie ? ». À l’en croire, au sortie de la formation « il n’y pas de suspension ». Il se justifie en disant que c’est la raison pour laquelle, le coordonnateur du centre pour la gouvernance démocratique fait appel aux acteurs politiques à utiliser les arguments juridiques pour continuer leurs activités politiques dans la mesure où cette décision relève d’une décision politique, parce que « sur le point juridique il n’y a pas de suspension ».
«La suspension des partis politiques voulue par le MPSR 2 est une servitude imaginaire. Elle ne peut être légalement soutenue». a soutien Me Ambroise Farama dans sa communication, il fait savoir que la tenue de ce dialogue politique rappelle que la constitution a été rétablie.
Le deuxième communicateur, Aristide Béré, dit qu’il faut impérativement régler le problème avant les élections municipales «au-delà des délais, les élections municipales sont impossible et il faut un démembrement de la CENI ».
Salamata NIKIEMA
Infobf.net