Les militaires français basés à Ouagadougou doivent quitter le Burkina Faso dans un délais d’un mois à compter du mercredi 18 Janvier 2023. Ainsi en a décidé le gouvernement qui a fait de la conquête de notre souveraineté nationale un objectif prioritaire.
Pour Yacouba Isaac Zida, qui cite le Capitaine Thomas Sankara, «l’esclave qui n’est pas capable d’assumer sa révolte ne mérite pas que l’on s’apitoie sur son sort. Cet esclave répondra seul de son malheur s’il se fait des illusions sur la condescendance suspecte d’un maître qui prétend l’affranchir. Seule la lutte libère».
Aussi, pour celui-là même qui a été à la plus haute marche de la gestion du pays, « cette décision est un tournant dans la lutte contre le terrorisme car il faut le dire, les soldats français stationnés à Ouagadougou étaient considérés par l’opinion publique comme des éléments d’un partenaire aux objectifs mal définis, ambigus, et aux contours obscurs ».
Il ajoute par ailleurs que «leurs soutiens n’a jamais été disponible pour nos FDS pendant les moments décisifs de la lutte contre les groupes armés terroristes. Se débarrasser aujourd’hui de cette coopération militaire française afin d’avoir les mains entièrement libres pour développer une nouvelle coopération stratégique est une décision courageuse et historique».
Pour Yacouba Isaac Zida, nous venons de faire le premier pas d’une longue marche qui sera parfois difficile et quelques fois facile mais toujours nous conduira à devenir un pays plus fort et plus prospère.
Modeste KONOMBO
Infobf.net