Transition au Burkina : « C’est au Capitaine Ibrahim Traoré de s'assumer !», Me Hermann Yaméogo (UNDD) Spécial

mardi, 11 octobre 2022 18:29 Écrit par  Salamata NIKIEMA Infobf.net Publié dans Politique

A travers une rencontre avec la presse le mardi 11 octobre 2022 à son domicile à Ouagadougou, Me Hermann Yaméogo et son parti politique ont réagi sur l'évolution récente de l'actualité nationale. Le président de l'Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD) s'est exprimé sur celui qui, selon eux, doit conduire la nation pour cette transition, il déclare ceci : « le Capitaine Traoré Ibrahim doit assumer son pouvoir ».

Après le coup d’Etat qui a emporté le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba le 30 septembre 2022 et porté par le Capitaine Ibrahim Traoré, dans l'opinion et depuis lors, le débat se mène autour de la question : qui pour diriger la nouvelle transition ?

Mais si les burkinabè dans leur ensemble sont partagés sur le choix de la personnalité de providence et divisés sur le sujet, à l’UNDD parcontre, l’on a sa petite idée et d'ailleurs pour le parti, « l’affaire est très simple ».

Dans la conférence de presse de ce mardi matin et entouré de cadres de son parti, Me Hermann Yaméogo a donné ce qui est pour eux, la voix à suivre. Pour lui, il n’y a pas à chercher des misères pour trouver celui à qui revient le fauteuil présidentiel en cette période de transition, « quand on fait un coup d’Etat on l’assume !», s’exclame-t-il.

         Yerma-yameogo-conf-traore-2                                                                                 L'UNDD face à la presse

Ainsi et sans ambiguité, l’UNDD demande au Capitaine Ibrahim Traoré d’assumer son pouvoir, parcequ’il est l’auteur de ce coup d’Etat et il n’y a pas de temps à perdre sur la question parceque, « il y a du travail sur le terrain » qui attend ce dernier. « C’est clair, le capitaine Traore doit s’assumer et porter la chose », réaffirme le conférencier.

Il s’agit d’une action d’un groupe de militaires indique Me Hermann Yaméogo et c’est alors de leur responsabilité de porter le forfait et implémenter leurs idées et leurs choix. Par contre, dit-il, « si le capitaine Traoré et ses frères d’armes décident d’un civil ou un autre militaire à la tête du pays, nous allons prendre acte Â». Pour UNDD, quoi qu’il en soit, les nouvelles autorités se doivent de mieux défendre la transition en la préservant de toute inféodation.

          Yerma-yameogo-conf-traore-3                                                                   Me Hermann Yaméogo, président de l'UNDD

Pour Me Yaméogo et ses camarades le nouveau président du Faso doit plus que jamais élever « les retrouvailles nationales » au rang des priorités après la sécurité. Ces retrouvailles nationales sont entre autre le retour des exilés, la libération des détenus politiques militaires et civils, la réintégration des radiés dans l’armée, etc.

La réconciliation nationale a été évoquée à cette rencontre. Pour Me Hermann Yaméogo, la tâche la plus importante, c’est cette réconciliation nationale mais, prévient-il, « en commençant au sein de l’armée, elle ne concerne pas seulement la politique ».

Le Burkina Faso engagé dans la lutte contre l'insécurité depuis maintenant plusieurs années, pour l'UNDD, il faut réconcilier l’armée pour la rendre plus efficace afin qu’elle puisse libérer le pays des groupes armés terroristes.

 

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

 

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