Demande de pardon de Blaise Compaoré : Le MADPOED de la député Zarata Zoungrana face à la presse Spécial

mardi, 16 août 2022 11:54 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Politique

Le Mouvement des associations pour le développement et la protection des orphelins et des enfants démunis (MADPOED) était face à la presse le lundi 15 août 2022 à Ouagadougou. Avec ses premiers responsables, la structure dirigée par la députée de l'Assemblée législative de la Transition, Zarata Zoungrana, s'est prononcée sur l'actualité nationale. Il était question de la réconciliation nationale et la demande de pardon de l’ancien président Blaise Compaoré.

Le 26 juillet 2022 au Palais de Kosyam, le porte-parole du gouvernement de la transition, Lionel Bilgo portait à la connaissance du peuple burkinabè et à la famille de feu Thomas Sankara, le contenu d'une lettre de l’ancien président du Faso Blaise Compaoré, c'était une demande pardon. Depuis lors, beaucoup d'eau à coulé sous le pont de l'opinion publique, avec des réactions aussi diverses les unes que les autres que controversées.

C'est toujours dans cet élan de la diversité de penser que le mouvement des associations pour le développement de la protection des orperlins et de enfants démunis décide aussi de donner la sienne. Alors, face aux à la presse, le MADPOED avec sa coordonnatrice est sans équivoque, Â«le pardon de Blaise Compaoré est sincère». par conséquent, le mouvement demande au peuple burkinabè d’accepter ce pardon.

« Nous sommes sensibles et très poreux à son [Blaise Compaoré] pardon», affirme donc celle qu'on appelle Hadja Zoungrana. La coordonnatrice du mouvement, ajoute en substance que Â« nous, membres du MADPOED, nous acceptons ce pardon. Le pardon est plus grand que la vengeance. Nous acceptons le pardon. Au regard de la situation sécuritaire que vit le Burkina Faso, les femmes et les enfants sont les plus vulnérables. Ils ne demandent que la quiétude pour vaquer à leurs occupations ».

Aussi, pour le mouvement il est difficile d’oublier le passé mais il demande au peuple burkinabè de « pardonner et tourner les pages sombres de l’histoire et penser au type de Burkina Faso que nous voulons léguer à la génération future ». À en croire la député, « si le pardon peut apaiser, alors moi, coordonnatrice du MADPOED et toutes les associations membres, nous vous demandons pardon. Nous sommes disposés à accompagner toute personne dans le processus de la réconciliation nationale ».

Cette actualité a naturellement fait glisser les conférenciers sur le sujet de la réconciliation nationale, un impératif pour dame Zoungrana et ses camarades. Pour le MADPOED, le Burkina Faso ne peut se faire l'économie d'une réconciliation nationale. Les membres de cette structure disent être convaincus que les burkinabè doivent se parler et se pardonner pour que le pays puisse amorcer le chantier du développement.

Autre sujet abordé à cette rencontre avec les hommes de médias, c'est le retour des exilés politiques. À cet effet, Zarata Zoungrana à lance un cri de cœur à l’endroit du président du Faso Paul Henri Damiba. «Le président du Faso doit amnistier tous les réfugiés politiques sans distinction et gracier les prisonniers afin qu’ils puissent apporter leur soutien dans la lutte contre le terrorisme» , conclue la député Zarata Zoungrana.

En rappel, on note que le Mouvement des associations pour le développement et la protection des orperlins et les enfants démunis est né en 2002 et selon ses premiers responsables, il est composé de 61 associations.

 

Salamata NIKIEMA

 Infobf.net

 

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