En effet, S.E Monsieur Luc HALLADE a qualifié la situation sécuritaire au Burkina Faso de guerre civile et a minimisé les efforts des Forces de défense et de sécurité burkinabè dans la lutte contre le terrorisme.
Ces déclarations sont inacceptables selon le ministre TRAORE qui a indiqué à l’ambassadeur que le terrorisme est un problème complexe et sous régional, il ne peut être réduit en ces termes : « une partie de la population se rebelle contre l’État et cherche à le renverser ».
Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE a ajouté que le Burkina Faso ne s’accommode donc pas de cette analyse erronée et empreinte de jugements de valeurs sur la situation sécuritaire. S.E Monsieur Luc HALLADE en réponse a reconnu que c’est une faute de sa part, il conçoit que ses propos puissent heurter les sensibilités et dit regretter sincèrement.
Pour la suite de la collaboration entre les deux pays, Son Excellence Monsieur Karamoko Jean Marie TRAORE a invité l’ambassadeur de France à plus d’objectivité et de retenue, il lui a également signifié qu’une note de protestation lui sera transmise.
Source : DCRP/MAECR-BE