Le Burkina Faso (médiateur : le nigérien Mahamadou Issoufou )
- validation de la période de 24 mois à compter du 1er juillet 2022, comme durée de la transition proposée par la partie burkinabè, auclieu de 36 mois préalablement proposé;
Le Mali (médiateur : le nigérian Goodluck Jonathan)
- levée des sanctions commerciales et financières;
- validation du nouveau calendrier proposé par la junte avec une période de transition de deux ans, allant jusqu’à mars 2024, rappel du respect de la charte de la transition interdisant les membres dirigeants de la transition de participer aux prochaines élections. En substance, les autorités malienne annonçaient mercredi dernier un calendrier électoral avec l'élection présidentielle fixée à février 2024, un référendum constitutionnel à mars 2023 et les législatives entre octobre et novembre 2023.
La Guinée-Conakry (médiateur : le ghanéen Mohamed Ibn Chambas)
- rejet des 39 mois comme période de transition proposée par la junte;
- achoppement des discussions avec la Guinée-Conakry parceque les militaires au pouvoir ont récusé le médiateur Ibn Chambas proposé par la CEDEAO. L'institution devra donc trouver un autre médiateur en accord avec les autorités et entamer les discussions proprement dites, avec le pays.
Concernant la CEDEAO elle-même, après de longs débats et malgré des réserves posées par certains Chefs d'Etats, le président Bissau-guineen Umaru Sissoko Embalo a finalement pris la tête de la présidence en exercice de l'institution et remplace le ghanéen Nana Akoufo Ado.
Lionel KABORÉ
Infobf.net