Plus d’une centaine de structures publiques, notamment les ministères et institutions, des sociétés l’État, de fonds nationaux de financement, des établissements publics de l’Etat et de collectivités territoriales, seront audités.
La première vague est déjà en cours et concerne trois institutions de la république à savoir la Présidence du Faso, la Primature et l’Assemblée nationale ; 6 ministères que sont: le sport, les infrastructures, la fonction publique, les mines et carrières, l'urbanisme et les finances. Cette étape va mobiliser 120 auditeurs constitués de 23 contrôleurs d’État ainsi que des inspecteurs techniques des ministères.
Ça se fera avec comme thématiques : la gouvernance ; le contrôle des marchés publics ; les frais de mission à l’intérieur et à l’extérieur du pays ; les frais de voyage ; les comptes de dépôt ; les dons divers au bénéfice de certaines personnes ; etc. indiqué le contrôleur général d'État. Philippe Néri Nion explique que l’audit par principe, ne s’adresse pas aux personnes mais, au processus, au système de contrôle interne, au dispositif de gestion des risques et à la gouvernance.
. Le contrôleur général d'État, Philippe Néri Kouthon Nion
Pour lui, le but est d'identifier s’il y a des points forts, des points faibles, des dysfonctionnements et des causes relatives et à partir de ces constats, identifier les bonnes pratiques à suggérer ou des recommandations d’améliorer. A en croire le conférencier, pour le cas des structures publiques, « on ne peut passer sous silence la régularité et la conformité », et cela se fera en tenant compte des normes internationaux d’audit interne édictées par l’Institut des auditeurs internes.
La conduite de ces audits, se fera avec trois acteurs qui sont entre autres l’ASCE-LC, qui va auditer les structures appliquant les règles de la comptabilité publique ; l’ordre national des experts comptables et comptables agrée qui va auditer les structures publiques appliquant les règles de la comptabilité privée et un cabinet de renommée internationale qui se changera de quelques autres structures.
Au final, c'est pour sortir un rapport de synthèse qui va permettre la mise en œuvre des réformes qui siéds dans l’administration.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net