A sa sortie d'audience après une heure d’horloge d'entretien, le président du CISAG, Issiaka Ouédraogo a déclaré que l’objectif est d’échanger avec le patronat sur une solution de faisabilité, pour baisser cette croissance de prix des produits. Cela vise, a-t-il indiqué, de diminuer les souffrances des populations qui sont confrontées à la montée fulgurante de leur coût d'achat.
Il a exprimé un manque de confiance à l’endroit au ministère en charge du commerce. Puisque, a-t-il laissé entendre, les sorties de terrain n’ont pas changer la donne. Le président du CISAG a soutenu que “ce n’est pas la première fois que le ministre du commerce fait des sorties terrain. Mais, rien ne change”. Et d’ajouter que celui-ci n’a pas entrepris jusque-là, des actions concrètes pour soulager le panier de la ménagère. Pire, les prix du riz, des matériaux de construction continuent de s’enflammer.
“Même celui du maïs est inquiétant d’autant plus que son coût actuel laisse croire à un produit importé”, a-t-il certifié. Toute chose, a avancé M. Ouédraogo, qui justifie cette démarche qui consiste à trouver des mécanismes au niveau du patronat pour amoindrir la cherté de la vie.
Apollinaire Compaoré dit avoir porté une oreille attentive à leurs doléances. Mieux, a-t-il dit, il exprime sa solidarité aux burkinabè face à la situation de flambée des prix. Selon le président du CISAG, le président du patronat a relevé le contexte sécuritaire et sanitaire qui a un impact sur l’économie du pays. Cela se fera, a-t-il confié, en collaboration avec le gouvernement où le CNPB interviendra pour se pencher sur les hausses.
A la question sur l’accusation de traffic de cigarettes et de financement du terrorisme, le chef de délégation de CISAG a clamé l’innoncence du président du CNPB. Il a précisé que des échanges avec des autorités militaires ont permis de comprendre que toutes ces allégations sont erronées.
Achille ZIGANI
Infobf.net