Groupe parlementaire UPC : « l’Assemblée nationale est mal gérée », dixit Ido Alitou, président sortant

samedi, 04 février 2017 18:03 Écrit par  Salamata NIKIEMA/Infobf.net Publié dans Politique

Le groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC) a initié une rencontre avec la presse, le jeudi 2 février 2017. Il était question pour les députés de faire la synthèse de leurs activités pour la première année de mandature post insurrectionnelle et de procéder à la présentation du nouveau bureau qui est chargé de conduire la destiné du parti du «lion» à l’Assemblée nationale. C’est le siège dudit parti qui a servi de cadre à cette rencontre.

Dans l’optique de remplir leur devoir de redevabilité envers le peuple burkinabè, le groupe parlementaire UPC était face aux hommes de média ce jeudi 2 février 2017. Cette participation à la première mandature, les conférenciers du jour, disent saisir cette occasion pour observer leur faiblesse dans un dialogue entre les hommes. Après la fin de cette phase, les députés du groupe parlementaire affirment avec conviction et certitude que l’Assemblée nationale est dirigée par un «homme fort» qui a tendance à régenter et est devenu avec le temps le centre incontournable sous peines de sanction de toutes les décisions importantes. Les députés de l’opposition disent avoir peur de l’homme fort qui selon eux, a réussi à semer la peur dans le cœur des députés lors des prises de décisions quotidiennes. «Une fois l’homme fort absent, alors toute l’institution est relaxe et très à l’aise», ont-ils laissé entendre. Les honorables députés de l’UPC, se demandent si l’hémicycle est-il au service du Mouvement du peuple pour le progrès et de ses alliés pour consolider leur pouvoir. Ainsi ces derniers déplorent le style de management de l’Assemblée nationale qui serait animer de plusieurs équipes de parlementaires pour atteindre des objectifs que sont entre autre le vote des lois, consentir l’impôt. Et le style dirigiste qui est approprié à la gestion d’un ministère.

Du point de vue du groupe parlementaire UPC, la gestion managériale de l’institution est en mal. L’Assemblée nationale a un budget de 15 milliards de Francs CFA, et cela semble inquiété les animateurs de ce point de presse, comme raison ils diront que le MPP, refuse tous les députés de l’opposition à la questure et cela ne les permettent pas de contrôler les flux financiers interne de l’institution.

Pour Ido Alitou, l’assemblée nationale est devenue le territoire incontesté de Salifou Diallo, qui y confond à souhait ses deux fonctions, celle de président par intérim du MPP et celle de président de l’hémicycle.

Pour une bonne gestion de l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire UPC, propose :

- Une participation plus active des 2èmes et 3èmes vice-président qui sont de l’opposition à la gestion stratégique du parlement

- Une entrée de l’opposition dans la questure

- Une enquête parlement de l’opposition qui soit diligentée sur la gestion financière de l’Assemblée nationale dans son entièreté.

Pour ce qui concerne le deuxième volet à savoir le bilan de l’année 2016, le député Justin Compaoré a indiqué que son groupe a participé à voter 39 lois et 32 résolutions.

Au titre des activités, le groupe a participé à plusieurs activités qui sont entre autre la levée de l’immunité parlementaire du député Salifou Sawadogo, la commission d’élaboration du budget de l’Assemblée nationale, les commissions d’enquête parlementaire sur les mines et le foncier.

Désormais c’est Simboro Daouda, le nouveau patron du groupe parlementaire UPC qui compte 6 personnes. Il est chargé de défendre les intérêts de ses camarades à l’hémicycle.

Pour le nouveau maitre des lieux, il compte mettre en place un processus qui sera basé sur la qualité à un double niveau des hommes qui feront face à l’homme fort dans les instances de prises de décisions. Pour inverser la tendance au niveau de l’hémicycle, Simboro Daouda promet de jouer sa partition en passant par la qualité du travail pour avoir une opposition forte.

Salamata NIKIEMA

Infobf.net

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