C'est au total, 150 espèces composées de flamboyants, Caicédrats, Moringa et Cola ont été plantés par la famille Sauvegardes environnementales et sociales, en collaboration avec le CHU-Tengandogo. Selon le représentant de cette famille TeegWendé Aymar Kaboré, l’objectif du reboisement est d’apporter leur contribution à la lutte contre la Covid-19 et de créer un cadre apaisé pour les malades et aussi les visiteurs.
« Ce camp de reboisement se veut notre contribution à la création d’un micro-climat plus doux pour les travailleurs, les malades et les visiteurs, à la réduction de la poussière, de vagues de chaleurs et à l’amélioration de la qualité de l’oxygène de l’environnement immédiat de l’hôpital », indique Aymar Kaboré qui n’a pas manqué d’évoquer l’intérêt et les bienfaits de l’arbre.
Aymar Kaboré, porte-parole des initiateurs du reboisement .... ici, le reboisement
Depuis plusieurs années, la question environnementale a connu une succession de réflexion qui a montré la nécessité de la prise en compte de l’environnement dans nos actions, a-t-on entendu dire. Aussi, il a été rappelé aux participants que l’environnement est considéré comme le cadre naturel dans lequel l’homme vie, se développe et évolue.
Pour le Directeur général du CHU-T, Ferdiand Tiendrebéogo, l’hôpital de Tangandogo est profondément engagé dans la préservation de l’environnement. Pour lui, la mobilisation autour de reboisement traduit une prise de conscience de la nécessité de magnifier l’arbre comme un facteur de bien-être et de développement durable.
Ferdiant Tiendrebéogo, DG du CHU-T
« Ainsi vous remarquerez que 1/5 de la superficie du CHU est couverte de plante», précise le DG Tiendrebéogo. Pour lui, au-delà de l’embellissement et de l’ombrage, ces arbres contribuer à une bonne réduction du gaz à effets de serre.
Le parrain de la cérémonie, Tidjani Zougouri, directeur général de l’Agence nationale des évaluations environnementales (ANEVE, ex-BUNEE), est d’avis que cette activité aura un grand impact positif sur l’écosystème du CHU-T. Sa participation à cette action, aux côtés des jeunes et des autres leaders traduit sa modeste contribution au développement de la nation.
Mise en terre d'un plant sous le regard du parrain Tidjani Zougouri (en face)
« Le dérèglement climatique est aujourd’hui une évidence et l’action de l’homme est au centre du système. Pour maintien des tendances de déboisement, de dégradation des forêts, des terres est lié à l’action négative de l’homme sur la nature », a-t-il laissé entendre.
La restauration des forêts et des terres dégradées est un défi pour un pays comme le Burkina Faso. C’est ainsi qu’en cette période de saison pluvieuse, il est important de mettre sous terre, des plants capables de jouer le rôle de protecteurs de la terre et des hommes.
La famille Sauvegardes environnementales et sociales
La famille Sauvegardes environnementales et sociales, dit s’inscrire dans la vision de protection de l'environnement, avec ce reboisement qui est en phase avec ses actions sur le terrain.
D’ailleurs, dans son allocution, Aymar Kaboré indique qu’une étude conduite par un édile au canada fait ressortir qu’un arbre équivaut à 5 climatiseurs, absorbe 250 kg de CO2 par an, offre la ration quotidienne en oxygène pour 04 personnes.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net