La hausse du prix du carburant indique Fréderic Mandi, porte parole de la Coalition, a eu un impact sur les prix des denrées alimentaires. En conséquence, a-t-il expliqué, le plat de maïs, qui coútait 500 Fcfa est passé à 650 Fcfa, celui du sorgho passe de 500 Fcfa à 550 Fcfa, le haricot de 800 Fcfa à 950 Fcfa et le sac de riz de 50 kg de 18500 à 21000 FCFA. A l’entendre, cette situation de crise économique et social a entrainé la dégradation des conditions de vie des burkinabè.
A cet effet, la Coalition dénonce la démission du gouvernement face à la baisse du pouvoir d’achat des populations. Elle denonce également la montée du terrorisme et des conflits intercommunautaires, le bradage du foncier rural et urbain par les sociétés immobilières. Aussi, la Coalition dit déplorer la flambée des prix de l’essence dans certaines régions, cibles d’agressions terroristes.
Le litre d’essence est à 2000 Fcfa contre 650 Fcfa à Ouagadougou. En soulignant leur mise en œuvre approximative, le porte-parole de la Coalition Fréderic Mandi a déclaré que les mesures sociales liées à la covid-19 sont des leurres. « L’installation des boutiques témoins, la facturation inédite de l’office de l’eau, et la production de la chloroquine en sont des preuves », a-t-il indiqué. Il a ajouté que le soutient est conditionné par la couleur de la carte du parti politique du demandeur. Pour Fréderic Mandi, cette manière de procédé a enfoncé certains acteurs de « petits » commerces dans la dégradation de leur activité.
Ensuite, la Coalition est revenue sur la situation sécuritaire avec ses séquelles de tueries et sur "la misère de personnes déplacées", avec l’arrêt des services sociaux de base et des établissements scolaires. Ainsi, l’application de l’IUTS, les coupures et suspensions arbitraires de salaires, les sanctions administratives et les révocations des travailleurs sont des mesures qui ont entrainé des familles entières dans la misère.
Sur la question de l’apurement du passif foncier, la coordination a évoqué un laxisme des autorités gouvernementales. Elle a laissé entendre que malgré les critiques, les rapports d’enquêtes et d’autres refus et mainmise sur les terres, des mesures traînent à être prises pour asphyxier la crise du foncier.
C’est pourquoi, la CCVC/ Ouaga, exige la prise de mesures appropriées contre la détérioration des conditions de vie des burkinabè. Pour ce faire, elle a invité les populations à s’organiser en vue de se battre pour la prise en compte de leurs préoccupations.
Achille ZIGANI
Infobf.net