Selon l’APMP, les actes terroristes qui endeuillent la Nation burkinabè ne sont point tributaires de la gouvernance actuelle. «Nous partageons la guerre que les autres pays ont, contre le terrorisme dans la sous-région», a lancé le coordonnateur de l’Alliance Clément Sawadogo.
À cet effet, les conférenciers ont invité le gouvernement à faire diligence en vue d’une opérationnalisation de l’appel du Chef de l’Etat au volontariat, «afin de ne pas laisser disparaitre la mobilisation et l’engouement suscité au sein des burkinabè». A en croire Clément Sawadogo, l’appel du président du Faso n’est pas un soutien à leurs partis pour les élections de 2020 parceque la réponse contre cette guerre asymétrique, est la mobilisation populaire. «Il faut sauver des vies humaines», s’est ainsi exprimé le 2ème vice président du MPP.
Face à la presse ce jeudi matin, Me Bénéwendé Sankara et ses camarades ont lancé une invite à la population, particulièrement la frange jeune, à se faire enrôler massivement pour défendre la patrie.
Me Bénéwendé Sankara, vice-président de l'APMP
Sur l’affaire de «velléité de déstabilisation du pouvoir» et en réponse à la dernière sortie de l’Opposition politique sur la question sécuritaire, Clément P. Sawadogo soutient que « celui qui veut les preuves peut aller demander à Djibril Bassolé ». Pour lui, « c’est Djibril Bassolé qui était en contact avec des terroristes et aujourd’hui le Burkina Faso est frappé par ces terroristes ».
Par ailleurs, l’alliance dit avoir déploré «l’attitude» de l’opposition politique qui estime «qu’il n’est ni de son devoir ni de son rôle, d’apporter des propositions concrètes à la question sécuritaire».
Pour l’APMP, la guerre qui a été imposée au Burkina Faso est différente de toute autre guerre et à Clément P. Sawadogo de poursuivre que le terrorisme n’est pas né chez nous, «ce n’est pas nous qui avons créé la situation en Lybie», a-t-il indiqué.
Achille ZIGANI
Infobf.net