La délégation est venue faire le point au Chef du Gouvernement, des concertations qu’elle a mené depuis un certain temps avec les acteurs du processus électoral. Il ressort de cette rencontre, la disponibilité des Nations Unies à accompagner le Burkina Faso dans l’organisation des élections à venir. C’est suite à une requête du gouvernement burkinabè, qu’une mission des Nations Unies séjourne actuellement au Burkina Faso. Cette mission dit-être venue procéder à une évaluation du processus électoral de 2020.
Ce mardi 2 juillet 2019, la mission onusienne a fait au Premier Ministre, Christophe Joseph Marie DABIRE, le point de ses travaux, avant la finalisation de son rapport. Selon le chef de la mission, Akinyemi ADEGBOLA, la mission d’évaluation a consisté à s’entretenir avec tous les acteurs impliqués dans ce processus.
« Nous avons pu être avec tous les partenaires nationaux, notamment les acteurs politiques, les institutions impliquées dont la Commission Electorale Nationale indépendante (CENI) et le Conseil constitutionnel, la société civile et les patrons des médias pour échanger et avoir leurs points de vue sur les questions liées au processus électoral », a-t-il expliqué. A son avis, on peut retenir de cette évaluation, la disposition des partenaires à accompagner le Burkina Faso dans ce processus aussi bien par des moyens techniques que par des moyens financiers pour que le pays puisse relever les défis liés aux échéances électorales à venir.
Pour lui, il y a des défis assez importants à relever pour pouvoir arriver aux élections. Il s’agit du défi sécuritaire qui se pose mais également du défi du financement du processus. Et M. ADEGBOLA de préciser : « Un processus dans lequel, pour la première fois, les Burkinabè de l’extérieur vont voter. Ce sont autant de défis qui ont des implications au niveau du processus électoral ».
En ce qui concerne le budget que les Nations Unies comptent injecter dans ce processus, le chef de la mission a laissé entendre qu’en l’étape actuelle, cette question n’est pas à l’ordre du jour. « Nous n’entrons pas dans ce détail pour le moment. Notre objectif est de prendre le pouls avant les échéances.
Après nous allons remettre notre rapport pour approbation et dès qu’il sera approuvé, les instances des Nations Unies sur place vont prendre le relais et entrer dans le détail du financement avec les partenaires pour avoir les contributions de chacun. Les Nations Unies vont par la suite faire la coordination de toutes les contributions », a-t-il soutenu.
DCI/PM