Et de deux pour la député MPP Laurence Ilboudo qui était dans ce arrondissement numéro 06 il ya seulement quelques semaines pour un don de matériel de tissage à ces femmes issues des structures associatives. Ce samedi 29 décembre 2016, il s’est agit de les former à la maitrise du circuit de la production du Faso Dan Fani qui passe par la connaissance de la teinture des pagnes tissés.
Pour l’initiatrice de cette formation, l’objectif recherché est de pouvoir former les femmes en teinture en vue de renforcer leurs connaissances afin qu’elles puissent s’auto employer. Convaincu que le marché du pagne tissé est devenu porteur, « il faut améliorer le niveau de compétition de ces femmes en leur donnant une bonne formation pour qu’elles soient à mesure de produire des pagnes de qualités », a indiquée la député, avant d’ajouter, que la formule de 120 femmes pour la formation est pour palier à la difficulté de pouvoir regrouper en une seule fois, les 500 femmes des différentes communes prévues par le projet. Et de façon plus pratique, les 120 femmes bénéficiaires de ce stage seront à leur tour divisées par groupe de 24 sur une durée de 7 jours, afin que les meilleures soient sélectionnées et ces dernières pourront par la suite, partager leurs connaissances avec d’autres femmes.
Selon les organisateurs, le coût de cette formation est de 9 millions de F CFA soit 6 millions de franc financé par la Filature du Sahel et les 3 autres millions sont un apport de la marraine.
Maurice Ouédraogo, formateur - Marceline Tou, porte parole des bénéficiaires
Quant-aux bénéficiaires représentées par Marceline Tou/Soala, présidente de l’association des femmes de l’arrondissement 06, c’est un sentiment de joie et de fierté qui les anime. Elle a par ailleurs rappelé que leurs associations ont eu droit en novembre dernier à un don de matériel de tissage et un fonds pour le renforcement de leur métier. Marceline Tou/Soala à ensuite invité toutes les femmes bénéficiaires à être assidues à la formation afin de bien apprendre.
Les modules qui seront développés sont des teintures axés sur le coton et les procédures de teinture dans les différentes classes de teinture comme l’a expliqué le formateur qui était lui aussi présent à la cérémonie. Maurice Ouédraogo, ingénieur en fabrication textile, a indiqué que l’accent sera également mis sur les risques sanitaires et que les files de tissage sont désormais disponible pour les femmes. L’idée générale de cette formation selon le moniteur est de faire en sorte que les petites associations qui ont des unités de transformation puissent passer à la phase semi industrielle.
Le marché du pagne tissé burkinabè est très ouvert et reste à prendre. La concurrence est de mise depuis quelques années avec les pays asiatiques et il est de bon ton que le Burkina forme ses femmes pour que les retombés puissent profiter à la nation entière.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net