«Tous pour le salut du peuple», c’est la devise de ce nouveau-né de la scène politique burkinabè, le Mouvement des intellectuels pour le développement. Les premiers responsables de ce mouvement ont rencontré la presse et se réclament d’un parti du peuple, de la jeunesse, et de la solution. Harouna Kindo et ses camarades disent vouloir faire du Burkina Faso, un pays dont ses fils et ses filles ont une et une seule mission qui est celle de rendre agréable leurs vies par la culture de la citoyenneté et de la fraternité.
«Arrêtons d’être brutal, cessons d’être paresseux, arrêtons de critiquer et mettons-nous au travail», lance le premier responsable de ce parti politique, Harouna Kindo. Pour lui, c’est de par le travail bien fait «que nous pouvons développer notre pays qui est le Burkina Faso ». À cette première rencontre du MIDE avec la presse, le mouvement indique que les périodes de critiques sont révolues et qu’il faut faire face maintenant à des propositions concrètes de solutions aux problèmes que vivent les citoyens au quotidien.
Harouna Kindo, président du MIDE
C’est autour du thème : « L’autosuffisance alimentaire au Faso, les solutions du MIDE», que se tient cette première conférence de presse de ce parti qui dit être ouvert à tous les «intellectuels». Pour les conférenciers du jour, la problématique liée à l’autosuffisance alimentaire au Faso, sont entre autre : insuffisance de production agricole ; la non-consommation des produits locaux par la population etc.
Comme pistes de solutions, pour lutter contre l’autosuffisance alimentaire le MIDE propose, le lancement d’un concept « une province, un barrage ».
Ce parti centriste, qui se veut un parti de jeunes, ambitionne de créer une rupture avec «les anciennes pratiques» en vue d’apporter sa contribution pour que les burkinabè puissent vivre en paix. Ce parti affirme qu’il ne prendra pas part aux échéances électorales de 2020.
Salamata NIKIEMA
Infobf. net
