Dans le cadre de la mise en œuvre du programme présimètre porté par la CODEL et soutenu par l’ONG Diakonia, le centre de la gouvernance démocratique a organisé un dialogue démocratique ce jeudi 29 décembre 2016. Il s’est agit de porter une analyse sur l’an un du président Kabore à la tête de la magistrature suprême, une analyse axée sur les acquis considérables et les insuffisances constatées dans la mise en œuvre du programme présidentiel.
Pour Thomas Ouédraogo, directeur exécutif du CGD, le présimètre a décidé de suivre le président Kaboré à travers une démarche qui a permis d’aboutir à une intégration publique. Pour lui à ce jour, la CODEL et le CGD avec le soutien de Diakonia ont décidé de réfléchir au cours d’un examen en sollicitant l’expertise des autorités. « Ce cadre d’échange est une plateforme qui va ouvrir des débats citoyens pouvant donner des informations utiles et nécessaire pour que le gouvernement puisse s’en servir pour en faire œuvre utile », a-t-il ajouté.
Salamata NIKIEMA Infobf.net
Cette activité s’inscrit dans le cadre du présimètre qui est un programme de suivi des politiques qui doivent couvrir la période 2016-2020. Au cours de l’année 2016, le programme a pu dérouler des activités et des contestations qui se résument entre autres l’organisation de débats sur la télévision nationale qui a vue la participation du président du Faso et de certains ministres.
Le directeur des programmes de l’ONG Diakonia Lucien Ouédraogo, pour sa part à félicité tous les acteurs pour leur suivi politique au cours de cette année 2016, avant de préciser que la responsabilité qui incombe à sa structure était de créer ces cadres de rencontres, « nous avons joué notre participation à travers ce programme présimètre dans le but de renforcer les capacites des organisations de la société civile et c’est à leur tour d’apprécier et d’évaluer le travail qui a été fait durant ces une année », a-t-il dit.
Selon le directeur, pour les prochaines années, ce travail va se poursuivre. Il est prévu une organisation et une structuration de la société civile dans le but de mettre l’accent sur les radios communautaires pour que tous les burkinabè puissent donner leur point de vue, s’exprimer et faire des propositions pour que ensemble, nous puissions construire notre Burkina Faso.
