«Ce nouveau parti politique sera le creuset dans lequel les intérêts de la nation entière seront privilégiés. La république d’abord ! », c’est par ces mots que Albert Elisée Kiémdé président du nouveau parti politique, a planté le décor de leur conférence de presse de présentation.
Ce nouveau-né de la scène politique a quand même été créé depuis juillet 2018 nous a-t-on dit. L’Union pour la république et la démocratie, ambitionne de créer une société de liberté et de justice qui aura pour fondement le travail assurent les conférenciers.
Le président du parti lui propose d’apporter sa contribution à la réflexion, aux débats d’idées et à la mise en œuvre d’un programme vigoureux qui vise à la relance économique et sociale du pays, dans le but de répondre aux attentes de la population burkinabè.
Pour ce parti politique, après les évènements des 30 et 31 octobre 2014, les attentes des burkinabè vis-à -vis de la classe politique sont devenues croissantes et pressantes. Et pour l’URD, la construction du pays doit être ouverte au monde en répondant aux aspirations des populations à un habitat décent, à une bonne santé, à une éducation de qualité.
Pour ce qui est d’une analyse de la situation nationale, Albert Elysée Kiémdé estime que le pouvoir actuel a déjà fait un pas en avant au niveau de la démocratie. Pour lui ceci est d’autant vrai que les partis politiques sont devenus libres et les gens pensent faire ce qu’ils trouvent juste.
En ce qui concerne la morosité de l’économie burkinabè depuis quelques années, l’économiste de formation, estime qu’il y a une volonté du pourvoir actuel d’aller de l’avant. Et pour lui, le MPP est sur le bon chemin malgré quelques insuffisances. Selon les explications du président du l’URD, son parti prendra part aux échéances de 2020.
Rappel du parcours politique d'Albert Elisée Kiémdé
A noter que l’homme qui est à la tête de ce nouveau parti politique n’est pas un inconnu de la scène politique. Militant de première heure de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Elisée Kiémdé va même siéger à l’Assemblée nationale sous la bannière de parti de Zépherin Diabré en tant que député, après les élections couplées de 2015.
Il sera indésirable après le vote de la loi sur les partenariats publics, ou le député a marqué son accord, contre les consignes de son parti. Il sera alors exclu de l’UPC courant 2017 mais conserve son mandat et jusqu’à ce que ce parti politique soit créé, il évoluait en indépendant à l’hémicycle mais est membre du groupe parlementaire UPC/RD, celui des frondeurs du parti du lion.
Salamata NIKIEMA
Infobf.net